Influencée par le lobby des caisses, la droite revient sur ses promesses

Sous la pression du lobby des caisses maladie, la droite tente d'empêcher l'entrée en vigueur de la loi sur la surveillance de l'assurance-maladie (LSAMal). Lors de la votation sur la caisse publique à l'automne 2014, la droite présentait l’initiative socialiste comme inutile, invoquant cette loi sur la surveillance, censée apporter les réformes nécessaires. « Les caisses gèrent 25 milliards de francs de primes obligatoires », souligne le conseiller national (FR) Jean-François Steiert. « Comme c’est le cas dans d’autres domaines d’assurances, une surveillance qui ait les caisses à l’œil est nécessaire. L’OFSP doit pouvoir éviter les primes trop élevées lorsqu'elles sont manifestement injustifiées. »

« Des réformes judicieuses du système de santé peuvent être entreprises rapidement par la voie juridique ordinaire dans l’intérêt des personnes assurées. (…) La nouvelle loi sur la surveillance des assurances-maladie, approuvée par le Parlement le 25 septembre 2014, constitue également une composante de ces réformes. » Voici ce que l’assurance Visana écrivait au lendemain du vote sur la caisse publique, s’alignant sur une tendance générale dans le monde des caisses.

Moins d’un an plus tard, ces mots sonnent bien creux. Sous la pression des caisses d’assurance-maladie, les politicien-ne-s des partis de droite chargé-e-s des questions de santé veulent désormais empêcher l’entrée en vigueur de la LSAMal. L’intention des caisses est claire. Ces dernières veulent pouvoir continuer à disposer comme ils l’entendent des quelque 25 milliards de primes payées par les assuré-e-s annuellement. Pour les caisses, les profits passent clairement avant les intérêts des assuré-e-s.

Le PS dénonce ces manœuvres. Comme le montre sa réponse à la procédure de consultation, publiée aujourd’hui, le PS soutient l’ordonnance sur la surveillance de l’assurance-maladie sociale. Le conseiller fédéral Alain Berset entend mieux surveiller le marché des caisses, qui pèse plusieurs milliards. Il est vrai qu’un contrôle efficace permettrait d’amortir la hausse des primes et d’éviter que la confiance dans l’assurance-maladie ne se détériore encore plus en cas de nouveaux scandales au sujet de primes perçues en trop ou de faillites de caisses.

Interlocuteur-trices sur ce thème

Clément Borgeaud

Clément Borgeaud

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Colin Vollmer

Colin Vollmer

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Partager l'article :

Facebook
Twitter
LinkedIn
Animation laden...Animation laden...Animation laden...

Newsfeed

Tu as des questions concernant l'adhésion ou le formulaire d'adhésion ? Nous sommes à ta disposition pour t'aider.

Questions fréquentes

Le plus simple est de remplir en ligne le formulaire d’adhésion ci-contre.

Tu décides toi-même de l’engagement qui te convient le mieux.

  • Si tu as peu de temps, il n’y a absolument rien de mal à ce que ton engagement se limite au paiement de ta cotisation. Ceci nous aide aussi à construire une Suisse et un monde meilleurs.
  • La section à laquelle tu es affilié-e te demandera parfois, si tu as le temps, d’être présent-e sur stand, de récolter des signatures ou de participer à une action téléphonique. C’est toujours un plaisir lorsque nos membres s’engagent et s’impliquent – mais c’est bien sûr entièrement volontaire.
  • La plupart des sections organisent régulièrement des assemblées générales pour discuter de thèmes et d’activités politiques actuels. La participation à ces réunions est bien sûr également totalement volontaire. Mais c’est toujours une occasion d’y rencontrer de nouvelles personnes.
  • Si un thème te touche particulièrement, tu peux t’engager dans une commission thématique du PS Suisse ou de ton parti cantonal, ou encore dans l’une des sous-organisations telles que les Femmes socialistes, le PS Migrant-es, le PS 60+ ou le PS queer.
  • Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
  • Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.

Afin de réaliser ses actions et son travail politique, le PS compte surtout sur l’engagement de ses membres. Mais la défense de nos valeurs nécessite aussi des moyens financiers.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au PS.
Toute personne vivant en Suisse doit pouvoir participer aux débats politiques.

Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
Tu peux également faire valoir ton savoir et ton savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS recherche toujours des personnes désirant s’engager dans l’organisation du parti (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
Ta section locale est souvent aussi le point de départ du processus de nomination interne au parti pour les candidatures au gouvernement cantonal (par exemple au Grand Conseil).

Aucune, excepté ta cotisation. Le partage de nos valeurs et de nos convictions est tout de même une condition préalable. Cela ne signifie pas pour autant de partager l’intégralité des positions du PS.

Les membres de la Jeunesse socialiste ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].

Les statuts du PS Suisse interdisent l’adhésion simultanée à plusieurs partis suisses.
Les doubles nationaux peuvent être membres du PS Suisse et d’un parti frère étranger, par exemple du SPD allemand ou du Partito Democratico italien. L’adhésion au PS Suisse est gratuite pour les membres de partis frères, pour autant qu’ils puissent prouver qu’ils versent une cotisation à un parti socialiste dans leur pays d’origine.

Oui, même à l’étranger, tu peux t’impliquer dans la politique en tant que membre du PS Suisse. Si tu es domicilié à l’étranger, tu deviens automatiquement membre du PS International.

Ce que t’offre le PS

Ce que tu peux attendre du PS.

Tu es proche de la politique : nous t’envoyons nos invitations, nos newsletters ainsi que notre magazine « Socialistes ». Tu peux réseauter avec des personnes partageant les mêmes idées que toi.

Tu peux apprendre des autres et apporter tes propres connaissances et compétences à différents niveaux au sein du parti.
Ensemble, créons un avenir meilleur !

Pas de démocratie sans formation. Nous te proposons des webinaires et des séminaires et nous t’offrons la possibilité d’acquérir des connaissances générales et d’échanger sur des thèmes politiques actuels.