Les entreprises doivent autofinancer la 3e réforme de leur imposition

Le Groupe socialiste aux Chambres fédérales a présenté ce matin une étude détaillée sur les incidences financières de la réforme de l’imposition des entreprises III. Pour Roger Nordmann, conseiller national (VD) et vice-président du Groupe socialiste, « le risque de pertes fiscales est énorme dans cette réforme. Une baisse générale du taux d’imposition à 13% pourrait creuser un trou de plus de 2,5 milliards de francs dans les caisses cantonales. » Pour le PS, il est clair que toute perte financière devra intégralement être compensée par les entreprises elles-mêmes. En parallèle, cette réforme doit mettre un terme à la concurrence fiscale ruineuse et au cruel manque de solidarité entre les cantons.

Le bureau d’études B,S,S. et Mundi Consulting ont étudié, sur mandat du Groupe socialiste, différents scénarii sur les conséquences de la réforme de l’imposition des entreprises III. La question centrale est de savoir comment va se répercuter la suppression planifiée des avantages fiscaux de certains statuts d’entreprises sur les recettes fiscales de la Confédération et des cantons. L’objectif recherché est d’éviter des erreurs de calculs et des milliards de pertes, comme cela s’était produit suite à la débâcle financière de la seconde réforme.

Une chose est claire : le potentiel de nuisance se chiffrera également en milliards pour cette réforme, si celle-ci devait être menée dans le but d’orchestrer une baisse générale de l’imposition sur les bénéfices. Un tel cadeau fiscal serait ruineux et, à la lumière des chiffres présentés aujourd’hui, cette option doit être considérée comme obsolète. Au contraire, les cantons doivent saisir cette opportunité pour mettre un terme aux privilèges et aux règles extraordinaires, leur permettant ainsi d’optimiser leurs rentrées fiscales.

Pour le PS, il est essentiel que toute baisse fiscale soit autofinancée par les entreprises ou les propriétaires de ces dernières. Cette réforme doit également supprimer les niches fiscales et éviter l’introduction de nouveaux privilèges. Elle doit enfin abroger les statuts spéciaux, mettant ainsi fin à la concurrence agressive entre les différent sites, qui ne trouve plus grâce aux yeux d’une majorité de la population. 

Interlocuteur-trices sur ce thème

Clément Borgeaud

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Porte-parole & campagnes Suisse latine

Colin Vollmer

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Porte-parole & campagnes Suisse latine

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