Nos dossiers

Tu trouvera ici les dossiers des Femmes*socialistes suisses traitant différents sujets d’actualité. Les dossiers contiennent un programme, des prises de position et des communiqués. Les dossiers sont mis à jour périodiquement.

 

La crise du coronavirus

La crise actuelle du coronavirus souligne la fragilité de notre ordre social et économique. Non seulement les femmes sont mal payées dans le domaine de la santé et dans d’autres métiers d’importance systémique, mais la garde des enfants est également une tâche qui leur incombe largement.

Pour les Femmes* socialistes, c’est clair : les besoins des femmes doivent être pris en compte dans la gestion de cette crise et pour l’avenir des enseignements doivent être tirés !

Pas de justice climatique sans justice de genre

Dans le monde entier, les femmes laissent une empreinte écologique plus faible que les hommes. Cependant, elles sont affectées de manière disproportionnée par ses effets. Dans le même temps, elles sont moins impliquées dans la politique climatique et ont moins de possibilités de l’influencer. Mais les femmes ne sont pas seulement des victimes – les femmes sont aussi la solution. Les femmes jouent un rôle central dans la prévention des catastrophes climatiques. Les connaissances générales des femmes doivent être prises en compte dans le processus décisionnel et législatif.

Violence faite aux femmes et armes

Une vie sans violence est un droit humain, pas un privilège. Toutefois, dans notre pays comme dans le reste du monde, de nombreuses personnes sont privées de ce droit fondamental, au sein même de leur foyer.

Selon une enquête publiée en mai 2019 par GFS Berne, sur mandat d’Amnesty International, la prévalence de la violence sexuelle en Suisse montre que 22% des femmes en Suisse âgées de 16 ans et plus ont déjà subi des actes sexuels non désirés. Si l’on extrapole ces 22 % à l’ensemble de la population, cela signifie qu’environ 800 000 femmes ont déjà été victimes d’actes sexuels non désirés. Sur l’ensemble des femmes interrogées, douze pour cent ont eu des rapports sexuels contre leur volonté. Cela correspond à environ la population de la ville de Zurich.

Divers rapports et études mettent régulièrement à jour les conséquences dévastatrices qu’a la violence domestique, en premier lieu sur les personnes concernées directement, mais également sur la société dans son ensemble. En outre, divers rapports et études soulignent régulièrement les conséquences effroyables de la violence à l’égard des femmes, d’abord pour les personnes directement touchées, puis pour la société dans son ensemble. La violence domestique est malheureusement tout sauf une banalité, comme le révèle avec une clarté effrayante un coup d’œil aux statistiques de la criminalité. 20 123 crimes domestiques ont été enregistrés par la police en 2020. La même année, 28 féminicides et 86 tentatives de féminicides ont été commis en Suisse.

Les Femmes* socialistes s’engagent à ce que chaque personne ait droit à une vie sans violence.

Travail de care et garde d’enfants

Les activités de soins et de garde non rémunérées doivent être reconnues par les entreprises, la société et la politique sociale et considérées comme une activité économique à part entière.

Le travail de care non rémunéré  a des conséquences négatives pour la carrière professionnelle et la protection sociale des personnes qui le fournissent, ce qui limite les possibilités de choix de partage du travail entre femmes et hommes.

Les économies et les rationalisations imposent une pression croissante sur le travail de care rémunéré  accompli dans le cadre d’institutions publiques et privées, comme les crèches, les hôpitaux, les EMS ou les ménages privés, ce qui entraîne une détérioration des conditions de travail.

Que le travail de care soit rémunéré ou non, qu’il soit fourni pour des enfants ou des adultes, ses inconvénients touchent en majorité des femmes. En effet, elles constituent une proportion particulièrement élevée de la population active dans les secteurs concernés.

Les activités de soins et de garde non rémunérées doivent être reconnues par les entreprises, la société et la politique sociale et considérées comme une activité économique à part entière. Des normes doivent être développées pour réglementer la qualité du travail et fixer des salaires équitables, ainsi que des mesures incitatives visant à un nouveau partage, entre femmes et hommes, de ces activités non rémunérées. De plus, les activités de soins et de garde non rémunérées doit être couvertes par les assurances sociales.

Egalité economique, égalité salariale et équité des rentes

L’égalité salariale et une représentation équilibrée des sexes dans toutes les professions ne sont pas seulement une question d’égalité mais elles sont déterminantes quant à la sécurité sociale.

L’égalité économique, cela veut dire que chaque personne en Suisse bénéficie d’une couverture de sécurité sociale, indépendamment de son sexe et de son origine; touche un salaire équitable et non discriminatoire, lui permettant de subvenir à ses besoins; a accès à des soins de santé de qualité, quel que soit son sexe et son revenu; est imposée indépendamment de son état civil et de son mode de vie; bénéficie du soutien dont elle a besoin, dans toutes les phases de vie; peut vivre sans subir de discrimination; peut compter sur une politique économique axée sur le développement durable, qui ne fait pas des activités de soins et de garde une affaire exclusivement privée et a le droit à la transparence des budgets, même en matière d’égalité des sexes.

Manifeste pour un socialisme pleinement féministe

Qui croit que les Femmes*1 socialistes suisses ont vu le jour il y a 100 ans à partir de rien se trompe lourdement. La fondation de la « commission d’agitation des femmes », à l’intérieur du Parti socialiste, en 1917, contenait déjà toutes les lignes de conflit internes et externes qui nous occupent aujourd’hui encore. Dès le début se posait la question de la place et de l’importance des Femmes* socialistes suisses : doivent-elles s’occuper avant tout des « préoccupations et souhaits des femmes » ? Ou bien doivent-elles oeuvrer à ce que les femmes* reçoivent les mêmes droits que les hommes ? Ou changer la société du tout au tout ?

Nous dédions le présent papier de position à toutes les femmes* qui, au cours des 100 dernières années et même plus tôt, inlassablement et à leurs risques et périls, se sont engagées au sein du mouvement de gauche des ouvrières et au sein des Femmes* socia-listes suisses en faveur de l’égalité des sexes et d’un monde réellement meilleur.

Elles l’ont fait en ne cessant de poser la question du pouvoir. C’est aussi ce que nous vou-lons faire dans le présent document – et cela en nous référant à l’histoire des Femmes socialistes suisses : il s’agit de revendications concrètes, mais aussi de visions à long terme. Dans une perspective féministe, nous mettons en lumière quelques champs poli-tiques prioritaires et questionnons les structures de pouvoir qui s’en dégagent.

Sexisme et autodétermination sexuelle

Le sexisme engendre la discrimination, et pas seulement contre les femmes.

La misogynie ne commence pas avec la violence. La misogynie est déjà présente dans le langage, la culture, dans les têtes. Et c’est là que nous pouvons commencer à mettre en place des stratégies pour contrer ce fléau. (Bettina Dyttrich)

Le sexisme est malheureusement un fondement trop souvent ignoré de notre société. Il est omniprésent dans notre culture et donc aussi dans les médias, la politique, l’économie et les relations humaines. Le sexisme n’est pas un problème de femmes et n’attend pas les petites remarques assassines pour s’exprimer. Le sexisme engendre la discrimination, et pas seulement contre les femmes.

Lutter contre le sexisme, c’est aussi lutter contre la violence entre les sexes. La violence entre les sexes naît souvent de valeurs sexistes et facilite le passage à l’acte. Les Femmes socialistes demandent donc la création d’un service de médiation contre le sexisme.

Santé sexuelle

Le droit à la santé comprend également la santé sexuelle.

L’accès à la santé et le droit à la prévention doit être le même pour tous ! Les Femmes socialistes préconisent le concept de Gender Medicine. Les différences sociales et biologiques des femmes, des hommes et des personnes transsexuelles doivent être prises en compte par la médecine. La médecine féminine ne se réduit pas aux grossesses et aux naissances, ni aux affections mammaires et gynécologiques.

De plus, le droit à la santé comprend également la santé sexuelle, c’est pourquoi les moyens de contraception et les coûts d’avortement devraient être pris en charge par les caisses maladie, en vertu du principe de solidarité. A l’avenir, les hommes doivent être davantage impliqués dans la prévention en général et dans la prévention en matière de santé sexuelle en particulier.

Politique égalitaire

Le PS présente un plan en 6 points – 21 mai 2019

Depuis 38 ans, l’égalité entre les genres est gravée dans la Constitution. Néanmoins, la majorité de droite au Parlement a, au cours de la présente législature, rejeté de nombreuses propositions pour plus d’égalité et une lutte efficace contre la discrimination. Le Groupe socialiste aux Chambres fédérales appelle donc à une offensive en matière de politique d’égalité pour la législature 2019-2023 à venir. Dans un papier de position, il présente six revendications concrètes pour faire progresser l’égalité.

En matière d’égalité entre les genres — comme dans de nombreux autres domaines — la législature qui s’achève est une législature perdue. De nouvelles majorités au Parlement sont nécessaires pour faire progresser l’égalité. Le PS a présenté aujourd’hui les mesures à prendre à cet effet dans un plan en six points :

1. Conciliation entre vies familiale et professionnelle pour toutes et tous : pour un véritable congé parental et de bonnes conditions pour les jeunes parents qui travaillent
Tout d’abord, la conciliation entre vies familiale et professionnelle, pour les mères comme pour les pères, doit être améliorée. « Nous avons enfin besoin d’un véritable congé parental, d’une meilleure protection contre la discrimination pour les jeunes parents et d’un plus grand nombre d’emplois à temps partiel — en particulier pour les pères », déclare Nadine Masshardt, conseillère nationale (BE).

2. Des places de crèche pour toutes les familles : pour des places de crèche de qualité et abordables pour toutes et tous
L’accès aux crèches doit également être simplifié. « La Suisse est un pays en voie de développement pour ce qui est de la disponibilité et de l’accessibilité financière des services de garde d’enfants en dehors de la famille », déclare Cédric Wermuth, conseiller national (AG).

3. Pour plus d’équité dans le soutien aux familles : améliorer le système d’avance des pensions alimentaires
Les parents isolés sont souvent et directement touchés par la pauvreté — notamment lorsque les pensions alimentaires ne sont pas payées. « Dans ces cas, les personnes concernées devraient recevoir des avances de pensions », déclare Roger Nordmann, conseiller national (VD) et président du Groupe socialiste.

4. Pour plus d’égalité des chances : reconnaissance de la prise en charge des proches
Les personnes qui s’occupent de leurs proches, en plus de leur emploi rémunéré, sont également désavantagées. « Ces personnes — principalement des femmes — ont souvent des emplois à temps partiel, des pertes de salaire et des écarts dans les prestations de prévoyance vieillesse », explique Barbara Gysi, conseillère nationale (SG) et vice-présidente du PS Suisse. « C’est pourquoi les soins aux proches doivent être mieux rémunérés. »

5. Une protection salariale efficace également pour les femmes : la discrimination salariale doit être sévèrement punie !
L’inégalité salariale massive entre les hommes et les femmes, fondée sur le genre, continue d’être aussi choquante qu’inadmissible. Elle est en moyenne de près de 8 %. « Les entreprises d’une certaine taille devraient donc effectuer des analyses sur l’égalité salariale », déclare Min Li Marti, conseillère nationale (ZH).

6. Pas de sexisme au travail : pour une meilleure protection contre le harcèlement sexuel sur le lieu de travail
Il est également nécessaire d’agir pour améliorer la protection des femmes contre le harcèlement sexuel sur le lieu de travail. « Les personnes touchées doivent bénéficier de contacts extérieurs et d’une indemnisation plus élevée », déclare la conseillère nationale (BE), Flavia Wasserfallen.

Migrantes

Les réalités des femmes* migrantes sont des plus hétérogènes : elles mènent des activités mul-tiples, ont de nombreuses qualifications et compétences et apportent avec elles les expériences les plus diverses. Cependant, elles ne peuvent souvent pas réaliser leur plein potentiel et se voient confrontées à une double discrimination. En tant que migrantes et en tant que femmes*, elles sont moins prises au sérieux et ont moins de chance de se faire entendre. L’accès au travail, à l’éduca-tion et à la politique n’est pas suffisant. Lorsqu’on parle d’une société inclusive, les femmes* mi-grantes sont souvent oubliées, ou alors dépeintes comme passives. Pour beaucoup, cela crée le sentiment d’être invisible et inaudible. Le ressenti que « les gens par-lent de nous, mais pas avec nous », est courant chez les femmes* migrantes en Suisse. Il est ainsi d’autant plus important pour le PS Migrant-e-s de leur donner une voix politique forte et de placer leur dignité, leur potentiel et leurs droits au centre du débat: indépendamment de leur situation préalable, toutes les femmes* migrantes ont un potentiel qui doit être considéré et qu’elles veulent pouvoir développer.

Connaissez-vous la CEDEF ?

Communiqué de presse de la NGO Post Bejing, 1. Juillet 2020

La Convention de l’ONU sur les droits des femmes (CEDEF / CEDAW en anglais) existe depuis 40 ans. CEDEF est l’abréviation de « Convention sur l’Élimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard des Femmes ». À ce jour, 189 États se sont engagés à la mettre en œuvre, dont la Suisse. Mais cette convention reste mal connue hors des cercles spéciali- sés et elle est peu utilisée. C’est ce que ce film d’animation veut changer. Il montre comment la CEDEF peut contribuer à instaurer l’équité pour tous les sexes.

La CEDEF s’intéresse aux discriminations subies par les femmes* dans la société et exige que des mesures soient prises pour assurer l’égalité juridique et de fait dans tous les domaines de la vie. Cela inclut explicitement des mesures positives, c’est-à-dire la promotion active des catégories de personnes discriminées jusqu’à ce qu’un équilibre soit atteint. La convention sur les droits des femmes impose en outre à la Suisse de documenter régulière- ment et d’analyser les avancées et les déficits dans le domaine de l’égalité. Avec son large champ d’application, la CEDEF offre à la législation nationale un fondement de grande envergure. Mais elle montre qu’il y a encore du chemin à parcourir, même si la Suisse se rapprochera de l’égalité dans les faits aujourd’hui, lorsque la loi sur l’égalité révisée entre en vigueur.

Le film d’animation présente les aspects fondamentaux de l’égalité visés par la CEDEF en trois minutes, sous une forme visuellement attrayante. Il est accessible au plus grand nombre et ne nécessite aucune connaissance juridique. C’est un cadeau de la Coordination post Beijing des ONG Suisses et de la Commission fédérale pour les questions féminines CFQF à la Suisse et à la CEDEF à l’occasion du 40e anniversaire de la convention.

Le film est disponible en quatre langues (f, d, i, e). Il est adapté pour l’enseignement à partir du degré secondaire II et peut être diffusé par exemple au sein d’organisations de défense des droits des femmes et des droits humains, à des fins de communication politique ou dans des écoles de formation aux métiers du social. Il explique de manière simple ce que sont la discrimination, l’égalité, l’égalité des droits et l’égalité dans les faits.

Grève féministe !

Nous, les Femmes* socialistes, participerons à la grève générale des femmes du 14 juin et scanderons haut et fort des revendications claires et sans ambiguïté. Parce que les raisons de faire grève ne manquent pas !

Selon les dernières enquêtes de l’Office fédéral de la statistique, la Suisse est au point mort en matière d’égalité salariale – la part dite «inexplicable», c’est-à-dire purement discriminatoire, a même augmenté! Il est fréquent que les femmes soient licenciées lorsqu’elles retournent au travail peu après la naissance de leur enfant et qu’elles soient déjà exposées à de fortes pressions pendant leur grossesse. Il n’y a toujours pas d’offre complète de garderies, et les places y sont trop chères. Nous, les femmes, nous sommes exposées à des niveaux toujours plus élevés de violence, d’intimidation et de harcèlement sexuel. Un dernier argument, et non des moindres: les femmes assument en majeure partie le travail non rémunéré du care et perçoivent en moyenne 40% de rentes en moins. La pauvreté touche ainsi les femmes plus que les hommes.

Il est urgent d’exiger des solutions à toutes ces injustices trop flagrantes. Nous, les Femmes* socialistes suisses, voulons le faire, et nous voulons aussi nous assurer que nos revendications soient portées dans les institutions politiques !

Élections 2019 : votez femmes* !

L’égalité dans la représentation des femmes en politique est une préoccupation fondamentale pour un système démocratique. Malheureusement, en Suisse, nous sommes encore loin d’atteindre cet objectif.

Près de 48 ans se sont écoulés depuis l’introduction du droit de vote des femmes en Suisse, 37 depuis que l’égalité des genres a été inscrite dans la Constitution fédérale, mais les femmes sont encore largement sous-représentées en politique. Au Conseil fédéral, grâce aux élections de décembre 2018, le Conseil fédéral compte trois Conseillères fédérales sur sept, le Conseil national compte 30 % de femmes, et le Conseil des États seulement 15 %. Et ce non parce que les femmes seraient moins qualifiées que les hommes en termes de formation, de compétences et de qualifications : chez les jeunes générations en particulier, la proportion de femmes diplômées d’une haute école spécialisée ou d’une université est supérieure à celle des hommes.

Les femmes sont fortement sous-représentées dans les médias. Ceci est également confirmé par une étude de l’Université de Fribourg Gender und Medien im Vorfeld der eidgenössischen Wahlen 2015 ( en allemand ) : « Conformément aux études antérieures sur les rapports électoraux en Suisse, il y a une sous-représentation des femmes candidates et une surreprésentation des hommes candidats dans les médias pendant la période étudiée ». Les femmes sont donc moins visibles et leurs chances d’être élues sont réduites.

Un autre problème qui empêche les femmes de participer activement à la vie politique est celui du harcèlement sexuel, de l’intimidation et des discours haineux, auxquels elles sont souvent exposées. Selon une étude du Conseil de l’Europe, qui a débouché sur l’initiative #NotInMyParliament, 85 pour cent des femmes parlementaires qui ont participé à l’enquête ont subi des violences psychologiques, que ce soit par du harcèlement sexuel, une agression, des menaces physiques ou des images sexistes. Près de 47 % des personnes interrogées ont été menacées de mort, violées ou battues. Près de 25 % ont été victimes de violences sexuelles, près de 15 % ont subi d’autres formes d’agressions physiques.

La promotion des femmes dans l’arène politique est avant tout l’affaire des partis politiques. Il ne s’agit pas seulement de fixer des thèmes spécifiques, de former et d’accompagner les femmes intéressées, mais aussi de procéder à des ajustements structurels dans les affaires politiques, qui facilitent la conciliation de la famille, de la carrière et de l’activité politique. Et il s’agit de faire de la place.

Depuis près de 30 ans, le PS est constamment représenté au Conseil fédéral par au moins une femme ; à l’Assemblée fédérale, son Groupe comprend 29 femmes et 26 hommes. Au niveau cantonal, il est présent par 13 conseillères d’État, ce qui correspond à une part de 45 %.

Chez les Femmes* Socialistes suisses, nous saluons le fait que notre parti se préoccupe de la question de l’égalité en 2019 et que des listes électorales paritaires soient présentées dans presque tous les cantons. La promotion politique des femmes est une longue tradition au PS, et c’est sur ce socle solide que nous voulons continuer à bâtir l’égalité.

Non à l’initiative anti-burqa !

Le 7 mars prochain, nous voterons sur l’initiative anti-burqa. Cette initiative est hypocrite et raciste. Hypocrite car elle vient d’un parti qui piétine les droits des femmes* depuis des décennies. Raciste car elle utilise un faux problème pour faire de la politique sur le dos des 400 000 musulman-e-s de Suisse et attiser directement l’islamophobie.

Nous, les Femmes* socialiste, nous battons contre le sexisme et le racisme. Nous nous opposons à toutes celles et tous ceux qui utilisent la violence et imposent leurs opinions et leurs idées aux autres, quels que soient leur nationalité, leur religion ou leur mode de vie, que ce soit dans la rue, à la maison, au travail ou sur internet – bref : #SansException. Nous défendons l’autodétermination et proposons des solutions réelles à des problèmes réels. C’est pourquoi nous faisons campagne pour un non clair à l’initiative sur la burqa.

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Questions fréquentes

Le plus simple est de remplir en ligne le formulaire d’adhésion ci-contre.

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  • Si tu as peu de temps, il n’y a absolument rien de mal à ce que ton engagement se limite au paiement de ta cotisation. Ceci nous aide aussi à construire une Suisse et un monde meilleurs.
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  • Si un thème te touche particulièrement, tu peux t’engager dans une commission thématique du PS Suisse ou de ton parti cantonal, ou encore dans l’une des sous-organisations telles que les Femmes socialistes, le PS Migrant-es, le PS 60+ ou le PS queer.
  • Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
  • Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.

Afin de réaliser ses actions et son travail politique, le PS compte surtout sur l’engagement de ses membres. Mais la défense de nos valeurs nécessite aussi des moyens financiers.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
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Ces cotisations sont perçues annuellement.

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Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
Tu peux également faire valoir ton savoir et ton savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS recherche toujours des personnes désirant s’engager dans l’organisation du parti (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
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