Le changement de système de la valeur locative coûte environ 2 milliards de francs. Cela signifie 500 francs d’impôts en plus par ménage, tandis que les riches propriétaires immobiliers verront leurs impôts allégés.
Tel qu’il est prévu, le changement de système de la valeur locative profitera surtout aux riches propriétaires immobiliers. En revanche, la population devra payer pour les pertes fiscales d’environ 2 milliards de francs. Les gouvernements cantonaux s’attendent à des pertes importantes. Le gouvernement cantonal tessinois a déjà annoncé qu’il devrait augmenter les impôts de plus de 7,5 % pour les compenser. Dans le canton de Zurich, des hausses d’impôts d’environ 4 % sont attendues.
Les locataires paient le prix fort
Bien que les locataires soient déjà fortement pénalisé-es par l’explosion des loyers, elles et ils doivent à nouveau payer pour les privilèges de quelques riches propriétaires immobiliers. Le pouvoir d’achat des locataires est déjà suffisamment sous pression !
La jeune génération est défavorisée
De plus, les hausses des prix immobiliers attendues avec ce projet détériorent les perspectives d’accession à la propriété, en particulier pour la jeune génération, qui ne pourra plus déduire fiscalement les frais d’entretien et les intérêts hypothécaires.
Des pertes de plusieurs dizaines de milliards
Selon la Confédération, une baisse des taux d’intérêt fera exploser les pertes fiscales. En l’espace de 10 ans, les pertes pourraient atteindre 20 milliards de francs, au détriment de la population. C’est pour cette raison que même les cantons sont sortis de leur réserve pour appeler au rejet du changement de système. Cet argent manquera pour financer les crèches, les réductions de primes et la formation.
Vous trouverez ici de plus d’informations sur le projet soumis au vote et ici l’argumentaire détaillé.
Signez maintenant l’initiative sur les loyers
Pendant que nous y sommes :
En moyenne, les locataires paient aujourd’hui environ 360 francs de trop par mois. Cet argent va directement dans les caisses des grands groupes immobiliers. Pourtant, le droit du bail interdit déjà ces loyers excessifs. Mais comme il n’y a pratiquement aucun contrôle, la loi reste sans effet. C’est là qu’intervient l’initiative sur les loyers : elle exige un contrôle régulier des loyers. Seuls les coûts réels et un rendement raisonnable peuvent être facturés. Ainsi, le droit en vigueur sera enfin appliqué et les groupes immobiliers ne pourront plus augmenter les loyers en permanence.
Vous trouverez ici de plus d’informations sur l’initiative et ici le formulaire de signature à télécharger.