Aujourd’hui, la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) a examiné le projet de révision des rentes de survivants. Le PS Suisse critique vivement les mesures proposées, car elles continuent de discriminer les parents survivants non mariés. Les décisions de la commission sont diamétralement opposées aux principes d’égalité et de solidarité.
La CSSS-N a élaboré un projet qui prévoit de n’accorder les rentes de survivants qu’aux personnes mariées. Les parents non mariés continueraient ainsi d’être exclus. « Cette décision est profondément injuste et ne tient pas compte des évolutions sociales. Il s’agit d’un projet purement régressif, qui se fait au détriment des veuves », critique Mattea Meyer, co-présidente du PS Suisse. Le PS s’opposera à l’idée de compenser une augmentation du plafond pour les couples mariés par une détérioration de la situation des veuves.
« Le résultat des premières discussions en commission est un projet profondément antisocial, qui péjore la situation des veuves », déclare la conseillère nationale et vice-présidente du PS Suisse Valérie Piller Carrard. « La garantie des droits acquis ne s’appliquera qu’aux personnes de plus de 55 ans — les survivant-es plus jeunes seront donc moins bien loti-es et pourraient ne plus avoir accès à certaines prestations de retraite actuelles. Nous ne pouvons pas accepter ce démantèlement et cette insécurité juridique. » Le PS continuera de s’engager en faveur d’une solution équitable et solidaire.