Le PS Suisse rejette le mandat douanier, un accord mauvais et dangereux

Le Conseil fédéral et la majorité bourgeoise de la commission de politique extérieure du conseil national ont choisi une mauvaise approche pour les négociations avec les États-Unis. Au lieu de négocier avec les États-Unis en coordination étroite avec l’UE, la Suisse a choisi de faire cavalier seul et se laisse mener par Trump. Le PS Suisse rejette clairement ce mandat douanier mauvais et dangereux.

« Le Conseil fédéral et les partis bourgeois font actuellement tout pour que Trump obtienne gain de cause. En imposant des droits de douane supplémentaires, il a réussi à mettre la Suisse sous pression et obtient maintenant un accord qui n’est avantageux que pour les États-Unis », déclare Mattea Meyer, co-présidente du PS Suisse. « Au lieu de dénoncer clairement cette politique de chantage, le Conseil fédéral se plie aux méthodes de Trump. Cette stratégie de complaisance doit enfin cesser. »

Avec deux propositions concrètes, le PS a montré aujourd’hui au sein de la commission de politique extérieure du conseil national comment une coordination étroite avec l’UE dans le cadre du système commercial multilatéral pourrait renforcer la position de négociation de la Suisse. Le rejet de ces propositions témoigne d’un agenda clair des partis bourgeois. « Ce mandat est une mauvaise approche. Au lieu d’agir de manière coordonnée avec l’UE et de créer ainsi une position de négociation forte, la majorité de la CPE-N mise sur une voie solitaire », déclare la conseillère nationale socialiste Laurence Fehlmann Rielle. « Cela affaiblit non seulement notre position vis-à-vis des États-Unis, mais sape également le système commercial multilatéral. C’est une vision à court terme et risquée. »

Le PS s’inquiète également de l’affaiblissement de normes suisses essentielles en matière de santé et de sécurité alimentaire : à l’avenir, les produits médicaux pourraient être autorisés plus facilement selon les normes américaines, et la viande bovine américaine traitée aux hormones ne serait plus interdite, mais simplement déclarée. « Ce mandat ouvre la porte à un abaissement progressif de nos normes — dans les domaines des médicaments, des denrées alimentaires et de la santé publique. Qui adopte les normes américaines risque de sacrifier la sécurité de la population à la pression du marché. Le PS rejette fermement un tel affaiblissement de nos normes de protection », déclare Mattea Meyer.

Interlocuteur-trices sur ce thème

Mattea Meyer

Mattea Meyer

Conseillère nationale ZH, Co-Présidente du PS Suisse

Carlo Sommaruga

Carlo Sommaruga

Conseiller aux États GE

Clément Borgeaud

Clément Borgeaud

Porte-parole & campagnes Suisse latine

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