« Il est urgent de faire cesser la baisse des rentes », déclare le conseiller national Pierre-Yves Maillard (VD). « Les rentes du deuxième pilier ont diminué régulièrement ces dernières années, les taux d’intérêt ayant atteint des niveaux historiquement bas. Avec ce compromis, il sera enfin possible de moderniser la prévoyance professionnelle sans que les personnes disposant de faibles revenus ou les travailleuses et travailleurs à temps partiel en particulier ne se retrouvent avec des rentes encore plus faibles. »
Le compromis est équilibré parce qu’il ne réduit pas le niveau des prestations du deuxième pilier. Le modèle de réforme prévoit un taux de conversion plus faible. Mais en contrepartie, le revenu assuré sera étendu. Toutes et tous toucheront dans la durée une rente plus élevée, financée de manière solidaire. En outre, la déduction de coordination, qui réduit les rentes, sera diminuée. « Cela profite également aux femmes qui souffrent de rentes plus basses dans la prévoyance professionnelle », précise encore la conseillère aux États Marina Carobbio (TI).




