« La santé publique est un service public. La reconnaissance du personnel soignant doit donc aller de pair avec des investissements dans celle-ci, afin de garantir et d’améliorer encore la qualité des soins », déclare la conseillère aux États socialiste Marine Carobbio (TI). « L’offensive de formation est un premier pas important. C’est maintenant au Parlement d’agir. Parallèlement, les cantons doivent faire avancer la mise en œuvre de l’offensive de formation et préparer des mesures concrètes. »
Les autres points de l’initiative sur les soins infirmiers doivent également être mis en œuvre rapidement, notamment l’amélioration des conditions de travail. Il faut une facturation autonome, un renforcement de l’engagement des infirmières et infirmiers en fonction de leurs compétences et des ratios de personnel obligatoires pour garantir la qualité des soins. « De nombreux infirmiers et infirmières ont déjà envisagé de quitter la profession pendant la surcharge qu’a représenté la pandémie », déclare le conseiller national socialiste Pierre-Yves Maillard (VD). « Des mesures visant au maintien du personnel sont urgentes. Trop de personnes se sont déjà épuisées et ont quitté le métier. »
La solidarité et le service public sont des thèmes que le PS défend depuis toujours. Le fort engagement des infirmières et infirmiers et de nombreuses et nombreux membres du PS Suisse a permis d’aboutir à la décision du jour, qui pose la première pierre d’une amélioration efficace des conditions de travail, des rémunérations et de la formation dans toutes les professions d’importance systémique.




