« La Suisse — qu’elle ait agi en partenaire junior ou cherché à profiter de la situation — a, force est de le relever, contribué à l’espionnage d’autres États. C’est un constat extraordinairement grave », déclare Elisabeth Baume-Schneider, conseillère aux États (JU). « Il est nécessaire de clarifier complètement et sans ménagement les questions ouvertes, notamment en ce qui concerne le degré de complicité du service de renseignement de la Confédération (SRC) dans cette affaire et la responsabilité politique du Conseil fédéral », ajoute Roger Nordmann, président du Groupe socialiste aux Chambres fédérales.
Le Conseil fédéral doit en particulier faire la lumière sur les trois points suivants :
1. Effets sur la politique étrangère suisse : quelles sont les conséquences de l’affaire Crypto pour la crédibilité de la politique étrangère suisse ? Markus Seiler, l’ancien directeur du SRC, qui a été fortement impliqué dans l’affaire, est maintenant secrétaire général du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) sous la direction du conseiller fédéral Ignazio Cassis. Comment les pays espionnés réagissent-ils à ces révélations ? Comment la Suisse, en tant que pays hôte des organisations de l’ONU, peut-elle regagner la confiance de la communauté internationale ? Est-il possible que certaines marchandises d’exportation ne soient plus livrées à partir de la Suisse ?
2. Responsabilité politique : apparemment, ni le Conseil fédéral ni les organes de contrôle n’ont été informés des événements. Qui porte la responsabilité politique du service de renseignement, qui a agi de sa propre autorité ? Une telle situation pourrait-elle se reproduire aujourd’hui ?
3. Violation du devoir de conservation : comment est-il possible que les fichiers centraux relatifs à l’affaire aient disparu ? L’administration n’a-t-elle pas respecté les exigences en matière d’archivage et a-t-elle détruit des dossiers sans autorisation ? Que faut-il faire dans ce domaine pour que cela ne se reproduise plus ?
Le PS insiste pour que les questions encore en suspens dans l’affaire d’espionnage concernant Crypto AG soient clarifiées, divulguées et que les responsables rendent des comptes. Trente ans après l’affaire des fiches, le service de renseignement de la Confédération est à nouveau au centre d’un scandale majeur. Ces agissements intolérables doivent avoir des conséquences. Le PS exige la création d’une Commission d’enquête parlementaire depuis ce printemps.
Initiative parlementaire du PS Suisse avec une liste complète de questions : « Affaire Cryptoleaks. Instituer une commission d’enquête parlementaire pour déterminer la complicité du Service de renseignement et d’autres autorités et la responsabilité politique du Conseil fédéral ».
Principales questions relatives à l’adhésion
Tu trouveras ci-après nos réponses aux fréquentes questions relatives à une adhésion.
Si tu n’y trouveras pas les renseignements souhaités, n’hésite pas à prendre contact. Nous nous réjouissons de ta prise de contact.
Le plus simple est de remplir dès maintenant le formulaire d’adhésion sur internet (à gauche).
Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au parti.
Au PS, nous sommes d’avis que quiconque vit en Suisse, doit pouvoir donner son avis sur la politique suisse. S’il n’est pas encore possible de participer aux élections et/ou votations sans la nationalité suisse, tu peux, par contre, participer à l’élaboration de la politique défendue par le PS !
Il y a plusieurs niveaux et possibilités de s’engager au PS. Si tu veux être actif-ve au niveau local, l’engagement auprès de la section de ta commune de domicile ou de ton quartier est recommandé.
C’est aussi le lieu le plus adapté concernant ton engagement pour une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, commissions scolaires, services sociaux etc.)
Tu peux également faire valoir ton savoir et savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS est heureux de pouvoir accueillir des personnes désireuses de s’engager dans l’organisation du parti et ce, à tous les niveaux (communes, districts, canton, commissions thématiques).
Le point de départ d’une candidature sera toujours ta section locale. Il suffit de manifester ton intérêt auprès des responsables de ta section. C’est la section qui nomme les candidat-es du PS aux fonctions publiques.
Ta section locale est également partie prenante, de façon souvent décisive, dans le processus de nomination interne au parti concernant les candidatures au gouvernement cantonal par exemple, ou au Grand Conseil.
Les membres JS ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].