Le Conseil fédéral se laisse dicter une politique d’austérité et désavoue le personnel
La Communauté de négociation du personnel de la Confédération (CNPC) critique vertement le fait que le Conseil fédéral annonce déjà de vastes programmes d’économies concernant le personnel de la Confédération, alors que le budget 2016 n’existe même pas. Certes, le Conseil fédéral veut rejeter la motion du conseiller national PDC Leo Müller, qui demande de geler jusqu’en 2019 les frais de personnel et les prestations externes au niveau des comptes de l’année 2014. Mais maintenant, il va plus loin que ses propres intentions de février, à savoir d’économiser 165 millions de francs dans les frais de personnel.
La réponse à la question migratoire en Suisse se trouve dans la coopération avec l’Europe
En tant que membre de Schengen et de Dublin, la Suisse est responsable de ce qui se passe aux frontières de l’Europe. Opérations de sauvetage en Méditerranée, réintroduction de la possibilité de déposer des demandes d’asile dans les ambassades ou encore augmentation massive des contingents de réfugiés ; toutes ces solutions sont viables à la seule condition que les Etats européens agissent de concert. Dans ce sens, le PS a déposé une série d’interventions parlementaires durant la session extraordinaire. Ces dernières exigent du Conseil fédéral davantage de coopération avec nos voisins européens. Dans le même temps, la Suisse doit donner l’exemple. Cela passe par des contingents aussi élevés que possible, plus de moyens pour les opérations de sauvetage et pour l’aide sur place.
Majorité au Conseil national pour sécuriser la voie bilatérale
Avec l’acception de la motion socialiste 14.3120, le Conseil national s’est prononcé en faveur du « maintien, du développement et de la consolidation des relations avec l’Europe », tel que l’a formulé le conseiller national (GE) Carlo Sommaruga dans son intervention. Le Conseil national donne ainsi une claire majorité en faveur du sauvetage des accords bilatéraux. Fait marquant à relever : le PLR a voté contre son conseiller fédéral Didier Burkhalter et, en conséquence, contre la voie bilatérale.
Démantèlement des prestations : massacre à la tronçonneuse évité
L’incompétence des partis de droite en matière de politique financière a éclaté au grand jour aujourd’hui au Conseil national. Le projet d’économies présenté porte sur quatre milliards de francs et propose des coupes massives, tous azimuts. Cela ne rime en rien avec une politique responsable. « C’est un véritable démantèlement à la hache des prestations de l’Etat. Celles et ceux qui lancent cet assaut n’ont en aucun cas pour but de réformer l’Etat, mais bel et bien de le détruire », dénonce la conseillère nationale (TI) Marina Carobbio.
Registre national des armes à feu : corrigeons le tir
Le Parti socialiste suisse a obtenu qu’un registre national des armes à feu soit enfin mis sur pied. Ce dernier comporte toutefois de sérieuses lacunes. Le Conseil national a par exemple rejeté, par 106 voix contre 84, l’idée d’un enregistrement a posteriori de toutes les armes à feu. « Le lobby des armes a, une nouvelle fois, fait preuve de son importante influence », regrette le conseiller national jurassien Pierre-Alain Fridez. « Bien que les directeur-trice-s cantonaux de justice et police aient lancé un appel en ce sens, la majorité des armes à feu demeurera non enregistrée ».
Point de presse : L’aide sociale sous pression – les réponses du PS
Combattre la pauvreté, pas les pauvres
Ce matin, le Grand Conseil zurichois a rejeté de justesse une proposition demandant que le canton de Zurich sorte des normes de la Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS). Pour Andy Tschümperlin, président du Groupe socialiste aux Chambres fédérales, « il s’agit d’un avertissement clair à tous ceux qui souhaitent éviter un démantèlement total de l’aide sociale ». Le PS Suisse a présenté aujourd’hui un papier de position pour une modernisation de l’aide sociale, avec trois propositions principales : standards minimaux nationaux, loi-cadre nationale et une compensation équitables des charges.
«La frontière suisse n’est pas à Chiasso, elle est à Lampedusa!»
Christian Levrat, le président du Parti socialiste suisse, a plaidé, durant son discours du 1er mai à Fribourg, pour un engagement plus fort de la Suisse dans la politique d’asile européenne. « Ce qui se passe sur la mer Méditerranée est inacceptable. Et cela concerne la Suisse. La frontière sud de notre pays n’est pas à Chiasso. En matière de migration et d’asile, grâce à Schengen et Dublin, elle est à Lampedusa ! » La Suisse doit faire beaucoup plus pour les personnes persécutées, à la recherche d’une protection. Tout comme elle a su le faire par le passé, elle doit à nouveau se montrer solidaire et généreuse.
Légère baisse du prix des médicaments
Enfin une bonne nouvelle : le prix des médicaments en Suisse baisse. Autre nouvelle moins réjouissante : il pourrait baisser plus encore, si le lobby de la pharma voulait bien jouer le jeu. « Il est juste que le Conseil fédéral entende affiner la régulation de la fixation du prix des médicaments », précise Jean-François Steiert, conseiller national (FR). La révision fait par ailleurs suite à un postulat socialiste. « J’aurais apprécié plus de transparence et de courage. Le processus de fixation des prix reste très opaque et l’industrie pharmaceutique continuera à faire obstruction à l’introduction de mesures efficaces qui permettraient pourtant une baisse effective. »
L’Assemblée des délégué-e-s du PS lance un signal fort pour l’égalité salariale
Le Parti socialiste n’attendra pas 34 ans de plus pour que la Constitution et la loi sur l’égalité soient enfin appliquées. Réunis à Berne, les délégué-e-s socialistes ont unanimement accepté un papier de 13 mesures visant la réalisation de l’égalité salariale entre hommes et femmes. « De nos jours, 7,7 milliards de francs sont volés chaque année aux femmes en Suisse », dénonçait le président du parti, Christian Levrat, devant quelque 200 délégué-e-s. La conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga a clairement affirmé que la politique autorégulatrice n’avait pas apporté les résultats escomptés en la matière. Le PS est également de cet avis. Il est grand temps que le principe constitutionnel « à travail de valeur égale, salaire égal » soit assorti de contraintes, afin qu’il soit finalement appliqué.
Les opposants à la réforme de l’impôt sur les successions présentent des contre-vérités

Aujourd’hui, les opposants à l’initiative fédérale „Imposer les successions de plusieurs millions pour financer notre AVS (réforme de la fiscalité successorale) s’est présenté devant la presse. Les protagonistes ont exprimé des demi-vérités et ont tu des parties importantes de l’initiative. « C’est de la désinformation ciblée ! », déclare Heiner Studer, Président du comité de l’initiative sur la réforme de la fiscalité successorale. « L’on a rarement vu au cours d’une campagne électorale des arguments aussi drastiquement détournés et des points centraux et importants d’un projet autant déformés. »