Extension nécessaire et urgente de l’aide à la Syrie
La réaction des pays européens face à la catastrophe syrienne, qui se déroule pourtant sous leurs yeux, est une honte. Compte tenu de la catastrophe humanitaire en cours, le Groupe socialiste aux Chambres fédérales appelle le Conseil fédéral à étendre l’aide en Syrie, comme en Suisse. Pour Cesla Amarelle, conseillère nationale (VD), « la Suisse peut et doit faire plus. Elle doit clairement augmenter l’aide sur place et s’apprêter à accueillir un nombre plus important de réfugié-e-s ».
Le Groupe socialiste exige un débat urgent sur le franc fort
Depuis l’abolition du taux plancher avec l’euro, la surévaluation du franc suisse est devenue le problème le plus pressant de la politique suisse. Le Groupe socialiste souhaite que le thème soit abordé lors de la session de printemps, sous la forme d’un débat urgent. Pour Ada Marra, conseillère nationale vaudoise, « la BNS a abandonné le cours plancher, alors que celui-ci avait fait ses preuves. Les personnes directement concernées, en particulier les travailleur-euse-s, attendent des réponses constructives afin de pouvoir envisager sereinement l’avenir. La politique doit maintenant leur apporter ces réponses. »
Renforcer les agglomérations grâce à FORTA
Le PS ne ferme pas la porte à une discussion sur le fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (FORTA) et ce, même si le message envoyé aujourd’hui par Doris Leuthard au parlement est jugé insuffisant. Pour la conseillère nationale (FR), Valérie Piller Carrard, « nous ne pouvons accepter que 400 millions de francs soient ponctionnés, chaque année, dans les caisses de la Confédération. Le financement du FORTA doit passer par une augmentation substantielle de la taxe sur les huiles minérales ». Le PS poussera également pour que les agglomérations soient traitées en priorité. « Les vrais problèmes de trafic se situent dans les agglomérations, pas au Gothard », précise encore l’élue fribourgeoise.
Un placebo à presque 400 millions de francs
Les réactions du ministre de l’économie, Johann Schneider-Ammann, depuis l’annonce-choque de la BNS du 15 janvier, laissent perplexe et démontrent une certaine impuissance. Au lieu de mettre en œuvre, avec la BNS, les options pour un affaiblissement du cours du franc ou démanteler les cartels d’importation, le conseiller fédéral propose un placebo se chiffrant en centaines de millions. Ainsi, le lobby « Suisse Tourisme » pourra profiter annuellement de 220 millions de francs. Comme si le problème du franc fort pouvait se régler à coups de millions de francs de subventions pour de la publicité en faveur du tourisme.
Une Suisse solidaire pour toutes et tous, sans privilèges
Le PS entre de plain-pied dans l’année électorale en proposant 10 points qui ont pour objectif de promouvoir une Suisse ouverte et solidaire. En s’engageant pour une retraite solide, des salaires équitables, des logements abordables et une égalité réelle entre hommes et femmes, le PS veut améliorer la qualité de vie des Suisse-sse-s. Au terme de longues discussions, les délégué-e-s du PS ont adopté à l’unanimité la plateforme électorale 2015. Celle-ci permettra à la base du Parti de s’engager dans la campagne électorale de la meilleure des manières possibles. Ainsi, les militant-e-s du PS pourront s’entretenir sur les 10 points de la plateforme électorale avec 100’000 électeurs-trice-s d’ici cet automne.
Conférence de presse sur le franc fort : Les réponses du PS au programme en 18 points du PLR
Baisses de salaires et chômage comme réponse à la décision de la BNS ? Sans nous !
Les Libéraux-Radicaux ont produit une quantité non négligeable de poudre aux yeux avec leur programme en 18 points pour répondre à la crise du franc. C’est ce qu’a démontré une analyse critique proposée par le PS. Balançant entre le fait d’enfoncer des portes ouvertes et des propositions tout simplement irréalistes, les points du PLR servent surtout à noircir le tableau. Christian Levrat, président du PS Suisse, a déclaré aujourd’hui face aux médias, que « le PS propose quatre points, mais quatre points qui tiennent la route. Le plus important est particulièrement concret : la BNS doit rapidement garantir un nouveau cours plancher, seule mesure réellement efficace pour protéger l’économie suisse contre la spéculation et pour garantir les places de travail ».
La Confédération dans les chiffres rouges – RIE III doit se réaliser sans pertes de rentrées fiscales
Les perspectives financières de la Confédération sont tout sauf réjouissantes, comme l’a fait savoir la ministre des finances, Eveline Widmer-Schlumpf. La débâcle engendrée par la réforme de l’imposition des entreprises II (RIE II) n’est probablement pas étrangère à cette situation devenue hautement toxique. Le PS exige une correction du tir au travers du troisième volet de cette réforme. Les choses sont désormais claires, la RIE III doit être menée sans aucune expérience risquée sur le plan financier et ne doit, en aucun cas, conduire à de nouvelles pertes de rentrées fiscales, dont la population paierait les pots cassés.
Immigration de masse : négocier oui, mais entamer rapidement les réformes intérieures
Le Conseil fédéral a aujourd’hui décidé d’entreprendre, dans le bon ordre, les différentes démarches nécessaires à l’application de l’initiative contre l’immigration de masse. Il faut d’abord négocier avec l’Europe et ensuite appliquer l’initiative en Suisse. « La décision de négocier initialement avec l’Europe était la seule solution possible », déclare le président du PS Suisse Christian Levrat. Seule une solution qui ne détériore pas nos relations avec l’Europe doit être envisagée. « En revanche, le Conseil fédéral aurait dû entamer les réformes intérieures nécessaires bien plus tôt » critique le Fribourgeois. Le PS a précisé dès le départ que la mise en œuvre de l’initiative doit passer par des réformes en matière de politique intérieure, telles que la mise en place d’une offensive de formation, d’une protection contre la pression sur les salaires (dumping), de l’abolition des incitations fiscales inopportunes et d’une meilleure intégration du potentiel indigène dans le marché de travail.
3.3 milliards : L’initiative sur les familles du PDC aura des conséquences financières plus importantes que prévues

Le journal alémanique dominical « Schweiz am Sonntag » a publié hier un article précisant que l’initiative du PDC sur les familles ne coûterait pas 1 mais probablement près de 3.3 milliards de francs. Il était déjà connu que la Confédération, les cantons et les communes devraient compenser environ 1 milliard. Cependant, l’article publié aujourd’hui précise que 1.3 milliards toucheraient les assurances sociales et les caisses de pension. L’article précise également que pour la seule AVS, il faudra compter sur presque un demi-milliard de pertes.
Pas de financement du terrorisme par la place financière suisse
Les révélations sur les pratiques douteuses, voire criminelles, de la grande banque HSBC ne sont malheureusement pas surprenantes. Depuis des années, le PS attire l’attention sur les lacunes des normes légales contre le blanchiment d’argent. Pour Rebecca Ruiz, conseillère nationale (VD), «il est de la responsabilité du Conseil fédéral de mettre un terme au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme». Avec sa collègue de Groupe, Ursula Schneider Schüttel, elle exige du Conseil fédéral une plus grand transparence en matière de blanchiment d’argent, ainsi qu’une interdiction efficace du financement du terrorisme via la place financière suisse.