Le PS reste fidèle à l’aide au développement
Le projet de budget 2015 inclut la plupart des mesures d’économies proposées par le programme de consolidation et de réexamen des tâches (CRT). Les partis bourgeois, dont la vision politique se borne à des coupes budgétaires, ne voient ici aucun problème à se montrer très généreux avec l’agriculture. L’objectif recherché est d’augmenter les subventions fédérales de plusieurs dizaines de millions, aux dépens de l’aide au développement. Le PS n’entend pas participer à ce jeu malsain et s’engage pour une politique financière d’avenir, menée dans la continuité. Pour la conseillère nationale (TI) Marina Carobbio, « soutenir notre paysannerie uniquement au travers de subventions et sur le dos des plus pauvres n’est en rien une solution ».
Pourquoi Stan payerait-il plus d’impôts de Jo-Wilfried ?
Ecopop : à rejeter sans modération
Ecopop : un nom léger comme le pop-corn et pétillant comme le champagne. Mais ne nous y laissons pas prendre. L’initiative d’Ecopop propose des mesures qui ne mettraient à la fête ni la Suisse, ni les autres pays concernés.
Les trois erreurs de raisonnement d’Ecopop
À en croire son titre officiel “Halte à la surpopulation – Oui à la préservation durable des ressources naturelles”, l’initiative Ecopop viserait la protection de l’environnement. Malheureusement, ce texte n’aurait aucun effet écologique, car elle se base sur trois erreurs.
Initiative « Sauver l’or de la BNS » : entre fantasme protectionniste et délire alchimique
À l’inverse des alchimistes, l’UDC souhaite transformer l’or en plomb. Parti du fantasme nostalgico-protectionniste de l’étalon-or (qui n’a plus la moindre utilité en politique monétaire), l’extrême droite veut d’une part, forcer la Banque nationale suisse à détenir 20% de ses réserves en or et, d’autre part, à les stocker en Suisse. Cette initiative témoigne d’une profonde méconnaissance des mécanismes monétaires et pourrait avoir des conséquences économiques désastreuses.
Un peu d’éthique, de transparence et de cohérence!
L’isolement est un poison pour la recherche et l‘innovation
Les scientifiques et les chercheurs de la Suisse doivent se mesurer et collaborer avec leurs collègues européens. Avec la participation au programme européen pour la recherche et le développement « Horizon 2020 », les interconnections et l’accès à des fonds de plusieurs milliards pour la recherche étaient jusqu’à présent garantis. Cependant, la place scientifique suisse est menacée d’isolement, si aucune solution concernant la libre circulation des personnes n’est mise en place. Afin d’éviter ce « scénario-catastrophe », le PS demande aujourd’hui à la Commission de politique extérieure du Conseil national (CPE-N) d’inclure la place de la recherche et l’innovation suisses dans le mandat de négociation du Conseil fédéral avec l’Union européenne.
PS & énergie 4/2014
novembre 2014
3e génération enfin reconnue
Il s’agit d’une évidence : la personne née en Suisse, dont les parents sont nés en Suisse et dont les grands-parents ont vécu au moins 20 ans dans notre pays, n’est en rien un « étranger » en Suisse. Pour Ada Marra, conseillère nationale (VD), « la Suisse doit reconnaître ses enfants. Ils composent une partie de la Suisse. » Son initiative parlementaire sur les naturalisations facilitées des « étrangers de 3e génération » – donc les personnes dont la famille vit depuis trois générations en Suisse – sera traitée au printemps 2015 devant le plénum. C’est ce qu’a décidé aujourd’hui la Commission des institutions politiques du Conseil national (CIP-N).
Les privilèges pour millionnaires étrangers doivent appartenir au passé
La Constitution stipule clairement que « tous les êtres humains sont égaux devant la loi ». Par conséquent, l’imposition forfaitaire des multimillionnaires étrangers doit être abolie. Si les riches étrangers qui viennent en Suisse peuvent négocier leur facture d’impôts avec les autorités fiscales, cela relève de l’injustice. L’exemple concret de Zurich prouve que l’abolition des forfaits fiscaux peut se faire sans entraîner des pertes. Le Comité interpartis « OUI à l’abolition des forfaits fiscaux » appelle donc à mettre un terme à ces privilèges fiscaux le 30 novembre prochain.
Le PS rejette l’initiative pour la sécurité alimentaire sans contre-projet
L’initiative pour la sécurité alimentaire de l’Union Suisse des Paysans est un tigre de papier. Toutes les revendications sont déjà couvertes par la Constitution et intégrées dans la législation. Le PS rejette cette initiative. Elle n’apporte rien de concret au vu de l’orientation de son contenu et ne crée, au final, que des incertitudes supplémentaires pour les familles d’agriculteurs. Celles-ci ont maintenant besoin de temps et de clarification pour mettre en œuvre les nouvelles directives qui sont entrées en vigueur en début d’année. Pour toutes ces raisons, le PS pense qu’il est inutile de la part du Conseil fédéral de proposer un contre-projet.
Le tournant énergétique est trop important pour le manquer
La stratégie énergétique 2050 a de nouveau été traitée par la Commission spécialisée de l’énergie du Conseil national (CEATE-N). « La musique est bonne, mais le rythme ne convient pas. Aucune limitation de la durée de vie des vieilles centrales nucléaires n’a été définie. Il s’agit pourtant de la pierre angulaire, permettant une véritable planification de la sortie nucléaire », a déclaré le conseiller national (VD) Roger Nordmann. Le PS mettra toute la pression nécessaire durant la session d’hiver, pour que le tournant énergétique puisse tenir ses promesses.