« En raison de la discrimination salariale, de la faible rémunération des professions « typiquement féminines » et du travail de care non rémunéré, les femmes ont un écart de revenu annuel d’environ 100 milliards de francs », déclare la conseillère nationale et coprésidente des Femmes* socialistes suisses Tamara Funiciello. « Les femmes sont touchées de manière disproportionnée par la pauvreté dans la vieillesse. Leurs pensions sont déjà inférieures d’un tiers à celles des hommes. Une réduction des pensions n’est cependant pas seulement un affront fait aux femmes, mais à l’ensemble de la population active de ce pays. C’est pourquoi nous combattrons toute réduction des retraites aux côtés des syndicats et des mouvements féministes ! »
Les mouvements féministes et la Grève des femmes se sont clairement exprimés. « Nous voulons un changement de paradigme, nous voulons de l’argent, du temps et du respect pour les femmes », souligne Martine Docourt, coprésidente des Femmes* socialistes. « Une pension substantielle, qui rend possible une vieillesse digne, en particulier pour les femmes, est essentielle à cet égard. Une fois de plus, la politique des partis bourgeois ne sait pas reconnaître les signes de son temps. »
Les femmes sont touchées de manière disproportionnée par la conception des rentes de vieillesse. C’est pourquoi les Femmes* socialistes exigent que les femmes et les organisations féminines représentatives soient invitées à la table des négociations lors des futures réformes de l’AVS. « Les préoccupations des femmes doivent enfin être entendues », déclare Tamara Funiciello. « Pour souligner ces revendications ainsi que d’autres, nous appelons toutes les femmes et tous les hommes solidaires à rejoindre la Grève des femmes le 14 juin. »