Scandale FIFA : il faut lutter contre la corruption dans le domaine privé

La planète entière a assisté à un nouveau scandale suisse. Pour une fois, ce n’était pas nos grandes banques qui y jouaient le rôle principal, mais la FIFA. « Le Parlement a trop longtemps fermé les yeux sur ce problème », déplore la conseillère nationale (VD) Rebecca Ruiz, qui appelle à une action plus forte contre la corruption. En outre, le statut de la FIFA, une association, doit être examiné de toute urgence.

La semaine prochaine, le Conseil des États discutera du droit pénal de la corruption. Dans ce contexte, la corruption dans le secteur privé devrait être, à l’avenir, considérée comme un délit aux yeux de la loi. Comme dans le cas de la FIFA, qui est une association privée. Politiquement et légalement, ceci représente un pas important, mais le problème n’est pas pour autant résolu. « Le nombre élevé de cas de corruption non signalés dans le secteur privé – qui est actuellement de 100% – ne changera malheureusement pas de façon significative », explique le conseiller national (ZH) et professeur de droit pénal, Daniel Jositsch.

La corruption dans le secteur privé ne peut être combattue efficacement que si la dénonciation, à savoir la diffusion d’informations par un lanceur d’alerte interne, est favorisée. En 2003 déjà, une motion de l’ancien conseiller national (BS) Remo Gysin demandait au Parlement d’améliorer la situation des lanceurs d’alerte. À ce jour, les Chambres fédérales n’ont toujours pas trouvé une solution pour les protéger efficacement.

Le PS remet également en question le statut d’association dont jouit la FIFA, une entreprise qui se comporte depuis longtemps comme une multinationale. Elle devrait être traitée comme une entreprise et payer des impôts. Son statut actuel représente clairement un abus de la loi sur les associations. «La Suisse se rend ridicule en mettant sur un pied d’égalité, en matière juridique et fiscale, une entreprise multinationale qui brasse des milliards et une amicale de pêcheurs», conclut Rebecca Ruiz. 

Interlocuteur-trices sur ce thème

Clément Borgeaud

Clément Borgeaud

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Colin Vollmer

Colin Vollmer

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Partager l'article :

Facebook
Twitter
LinkedIn
Animation laden...Animation laden...Animation laden...

Newsfeed

Questions sur l'adhésion

Tu as des questions concernant l'adhésion ou le formulaire d'adhésion ? Nous sommes à ta disposition pour t'aider.

Principales questions relatives à l’adhésion

Tu trouveras ci-après nos réponses aux fréquentes questions relatives à une adhésion.
Si tu n’y trouveras pas les renseignements souhaités, n’hésite pas à prendre contact. Nous nous réjouissons de ta prise de contact.

Le plus simple est de remplir dès maintenant le formulaire d’adhésion sur internet (à gauche).

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au parti.

Au PS, nous sommes d’avis que quiconque vit en Suisse, doit pouvoir donner son avis sur la politique suisse. S’il n’est pas encore possible de participer aux élections et/ou votations sans la nationalité suisse, tu peux, par contre, participer à l’élaboration de la politique défendue par le PS !

Il y a plusieurs niveaux et possibilités de s’engager au PS. Si tu veux être actif-ve au niveau local, l’engagement auprès de la section de ta commune de domicile ou de ton quartier est recommandé.

C’est aussi le lieu le plus adapté concernant ton engagement pour une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, commissions scolaires, services sociaux etc.)

Tu peux également faire valoir ton savoir et savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS est heureux de pouvoir accueillir des personnes désireuses de s’engager dans l’organisation du parti et ce, à tous les niveaux (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Le point de départ d’une candidature sera toujours ta section locale. Il suffit de manifester ton intérêt auprès des responsables de ta section. C’est la section qui nomme les candidat-es du PS aux fonctions publiques.
Ta section locale est également partie prenante, de façon souvent décisive, dans le processus de nomination interne au parti concernant les candidatures au gouvernement cantonal par exemple, ou au Grand Conseil.

Aucune, excepté ta cotisation. Il est souhaitable de partager nos valeurs et nos convictions. Ceci ne t’ oblige pas à partager l’intégralité des positions du PS.

Les membres JS ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].

Important à savoir

Ce que tu peux attendre du PS.

Tu es au plus proche de la vie politique : nous t’envoyons nos newsletters ainsi que notre magazine des membres « socialistes » six fois par an. Tu peux ainsi entrer en contact avec des personnes qui partagent tes idées.

Tu peux profiter des connaissances et compétences d’autrui et faire valoir et partager les tiennes, à différents niveaux au sein du parti. Ensemble, nous pouvons créer un avenir meilleur !

Pas de démocratie sans formation. Nous te proposons des webinaires et des séminaires passionnants sur des questions d’actualité et des sujets politiques brûlants.

La défense de nos valeurs nécessite des moyens financiers. Le PS, pour ses actions et son travail politique, compte surtout sur l’engagement de ses membres.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et sa politique.

En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.

Ces cotisations sont perçues annuellement.