« Cette étape est attendue depuis longtemps », déclare le conseiller national socialiste Mathias Reynard (VS). « C’est dans les premières années de la vie que tout se joue. D’un point de vue éducatif, il est par ailleurs souvent impossible de rattraper ce qui a été manqué dans les années suivant la naissance. »
Cette décision est également judicieuse d’un point de vue économique. « Des études menées en Suisse et à l’étranger montrent que chaque franc investi dans l’encouragement précoce rapporte énormément à l’économie », précise la conseillère nationale socialiste Valérie Piller Carrard. « Si la Confédération apporte un soutien subsidiaire aux cantons en matière de places d’accueil extrafamilial et d’éducation de la petite enfance, cela contribue à améliorer la conciliation entre vie privée et vie professionnelle, ainsi que l’égalité des chances. »
La Suisse a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant de l’Organisation des Nations unies en 1997. Elle s’y est engagée à utiliser tous les moyens à sa disposition pour garantir le respect des droits économiques, sociaux et culturels des enfants dès leur naissance. « Malheureusement, la Suisse n’a pas encore rempli cette promesse », conclue Mathias Reynard. « Nous voulons maintenant changer cela. »




