Le Conseil fédéral a présenté aujourd’hui son projet de mise en œuvre d’une motion de l’UDC visant à restreindre le statut S. Pour le PS Suisse, les durcissements demandés par la majorité de droite du Parlement restent inacceptables et déconnectés de la réalité. L’intensification des attaques de la Russie contre l’Ukraine appelle au contraire à une meilleure protection des personnes concernées. Le PS Suisse continuera de s’engager résolument contre les attaques de la droite ciblant les personnes qui doivent fuir leur pays ainsi que pour une véritable protection et intégration de celles-ci.
En décembre 2024, la majorité de droite du Parlement a accepté la motion Friedli (24.3378) visant à supprimer le statut de protection S pour les personnes originaires de plusieurs régions d’Ukraine prétendument moins exposées ainsi que pour les ressortissant-es qui ne seraient pas ukrainien-nes. « Cette décision est inhumaine et ne profite qu’à Poutine », déclare le conseiller national Jean Tschopp (VD). « La réalité de cette guerre d’agression, qui dure depuis plus de 3 ans, montre qu’il n’y a pas d’espace sûr en Ukraine. »
Pour le PS Suisse, les durcissements envisagés en matière d’octroi du statut S sont inacceptables tant que la guerre en Ukraine se poursuit. En outre, des mesures supplémentaires sont aujourd’hui nécessaires pour faciliter l’arrivée en Suisse des personnes concernées ainsi que leur intégration, notamment sur le marché du travail. « Plutôt que de réduire la protection, nous devons continuer de développer l’intégration », poursuit Jean Tschopp. « Nous continuerons de nous engager au Parlement pour une politique humaine, qui offre la protection suffisante à celles et ceux qui en ont besoin. »