Pour les demandes progressistes des Suisse-sse-s de l’étranger

Approuvée par le Congrès du PS à Thoune les 3 et 4 décembre 2016

Pour une représentation active des intérêts et des demandes progressistes des Suisse-sse-s de l’étranger

Un citoyen et citoyenne suisse sur huit vit aujourd’hui durablement et – toujours plus fréquemment – temporairement à l’étranger. Avec 760’000 Suisse-sse-s de l’étranger, la cinquième Suisse forme le troisième plus grand « canton ». Pour un nombre toujours plus élevé de concitoyennes et de concitoyens, la migration circulaire devient la règle : un séjour à l’étranger plus ou moins long constitue de nos jours pour beaucoup une partie intégrante incontournable de leur formation, de leur carrière professionnelle ou de la réalisation d’un projet.

Environ 30% des Suisse-sse-s de l’étranger autorisé-e-s s’inscrivent dans leur commune d’origine dans le registre de vote et le registre électoral et exercent leurs droits politiques. Dans cette frange de la population, le PS est le parti le plus coté. Plus souvent que la population indigène, les Suisse-sse-s de l’étranger appellent de leurs vœux une Suisse ouverte et solidaire et défendent l’intégration européenne, la libre circulation des personnes, l’État de droit et le droit international.

1. Le Congrès invite les partis locaux et les partis cantonaux, ainsi que le PS Suisse, à représenter activement les intérêts et les demandes progressistes des Suisse-sse-s de l’étranger et à prendre davantage en considération la cinquième Suisse dans leur travail relatif à la politique de notre mouvement. Les membres du PS qui s’établissent temporairement ou durablement à l’étranger doivent être encouragés à passer dans la section internationale (PS International) et (notamment lors d’élections nationales) les candidat-e-s de la cinquième Suisse doivent être pris en compte et aidés comme il se doit.

2. De nombreux Suisse-sse-s de l’étranger ne peuvent exercer leurs droits politiques que s’ils peuvent voter par Internet. Le PS demande que tou-te-s les Suisse-sse-s de l’étranger aient accès à un système sécurisé d’e-voting d’ici à 2019 au plus tard.

3. Le PS veille à ce que les Suisse-sse-s de l’étranger forment une circonscription électorale à part entière et puissent élire leurs propres conseillers nationaux et conseillers aux États.

4. Dans la moitié des cantons environ, les Suisse-sse-s de l’étranger ne sont pas encore admis à l’élection au Conseil des États. Le PS appelle ces cantons à leur garantir ce droit.

5. Les cantons sont invités à tenir les registres de vote et les registres électoraux pour les Suisse-sse-s de l’étranger sur le plan cantonal de façon centralisée. Cela accélère les processus et contribue à éviter les votes multiples et à améliorer les statistiques sur le comportement de la cinquième Suisse en matière de vote.

6. L’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE) doit être réformée en profondeur. Par l’intermédiaire des associations de Suisses de l’étranger affiliées, l’OSE représente aujourd’hui moins de 3% de tou-te-s les Suisse-sse-s de l’étranger. Le Conseil des Suisses de l’étranger (CSE), parfois appelé « Parlement » de la cinquième Suisse, doit donc maintenant mettre en œuvre ses propres décisions rapidement et avec cohérence et adapter le mode de scrutin de telle façon que tou-te-s les Suisse-sse-s de l’étranger ayant le droit de vote puissent participer par e-voting à l’élection au CSE selon le principe « une tête – une voix ». À cette fin, l’OSE doit rapidement conclure les partenariats requis avec le DFAE et les cantons qui lui ont donné la possibilité d’utiliser leur système d’e-voting pour l’élection au CSE.

7. La continuité de la protection en matière d’assurances sociales doit aussi être garantie en cas de changement multiple de pays de séjour sans obstacles bureaucratiques ni pertes lors du retour en Suisse. On a besoin – et cela est particulièrement urgent pour les bas revenus – de pouvoir se doter d’une AVS facultative et – notamment pour les Suisse-sse-s de l’étranger vivant dans des pays sans caisses-maladie équivalentes – d’une assurance de base facultative des soins médicaux et pharmaceutiques ou, du moins, de pouvoir s’épargner les tracasseries liées à la nouvelle intégration dans une caisse-maladie en Suisse. Dans les pays imposant des restrictions de change, le réseau extérieur suisse doit être prêt à recevoir les paiements de primes et à procéder à des versements. Pour toutes ces questions, y compris les impôts et les finances, on doit mettre à disposition en Suisse un Guichet unique faisant office de point de contact et d’information.

8. Le PS demande le droit, pour tout un chacun, d’avoir un compte bancaire avantageux sur le plan des coûts en Suisse et dans le trafic international. Les Suisse-sse-s de l’étranger sont tributaires de relations bancaires avec la Suisse simples et avantageuses en matière de coûts, entre autres pour leurs assurances sociales. Le PS appelle les banques à donner des informations de façon proactive sur leurs offres destinées à la cinquième Suisse et à instaurer une totale transparence sur les prestations et les taxes – afin que puisse se déployer et opérer le jeu de la concurrence.

Animation laden...Animation laden...Animation laden...

Newsfeed

Questions fréquentes

Le plus simple est de remplir en ligne le formulaire d’adhésion ci-contre.

Tu décides toi-même de l’engagement qui te convient le mieux.

  • Si tu as peu de temps, il n’y a absolument rien de mal à ce que ton engagement se limite au paiement de ta cotisation. Ceci nous aide aussi à construire une Suisse et un monde meilleurs.
  • La section à laquelle tu es affilié-e te demandera parfois, si tu as le temps, d’être présent-e sur stand, de récolter des signatures ou de participer à une action téléphonique. C’est toujours un plaisir lorsque nos membres s’engagent et s’impliquent – mais c’est bien sûr entièrement volontaire.
  • La plupart des sections organisent régulièrement des assemblées générales pour discuter de thèmes et d’activités politiques actuels. La participation à ces réunions est bien sûr également totalement volontaire. Mais c’est toujours une occasion d’y rencontrer de nouvelles personnes.
  • Si un thème te touche particulièrement, tu peux t’engager dans une commission thématique du PS Suisse ou de ton parti cantonal, ou encore dans l’une des sous-organisations telles que les Femmes socialistes, le PS Migrant-es, le PS 60+ ou le PS queer.
  • Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
  • Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.

Afin de réaliser ses actions et son travail politique, le PS compte surtout sur l’engagement de ses membres. Mais la défense de nos valeurs nécessite aussi des moyens financiers.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au PS.
Toute personne vivant en Suisse doit pouvoir participer aux débats politiques.

Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
Tu peux également faire valoir ton savoir et ton savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS recherche toujours des personnes désirant s’engager dans l’organisation du parti (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
Ta section locale est souvent aussi le point de départ du processus de nomination interne au parti pour les candidatures au gouvernement cantonal (par exemple au Grand Conseil).

Aucune, excepté ta cotisation. Le partage de nos valeurs et de nos convictions est tout de même une condition préalable. Cela ne signifie pas pour autant de partager l’intégralité des positions du PS.

Les membres de la Jeunesse socialiste ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].

Les statuts du PS Suisse interdisent l’adhésion simultanée à plusieurs partis suisses.
Les doubles nationaux peuvent être membres du PS Suisse et d’un parti frère étranger, par exemple du SPD allemand ou du Partito Democratico italien. L’adhésion au PS Suisse est gratuite pour les membres de partis frères, pour autant qu’ils puissent prouver qu’ils versent une cotisation à un parti socialiste dans leur pays d’origine.

Oui, même à l’étranger, tu peux t’impliquer dans la politique en tant que membre du PS Suisse. Si tu es domicilié à l’étranger, tu deviens automatiquement membre du PS International.

Tu as des questions concernant l'adhésion ou le formulaire d'adhésion ? Nous sommes à ta disposition pour t'aider.

Ce que t’offre le PS

Ce que tu peux attendre du PS.

Tu es proche de la politique : nous t’envoyons nos invitations, nos newsletters ainsi que notre magazine « Socialistes ». Tu peux réseauter avec des personnes partageant les mêmes idées que toi.

Tu peux apprendre des autres et apporter tes propres connaissances et compétences à différents niveaux au sein du parti.
Ensemble, créons un avenir meilleur !

Pas de démocratie sans formation. Nous te proposons des webinaires et des séminaires et nous t’offrons la possibilité d’acquérir des connaissances générales et d’échanger sur des thèmes politiques actuels.