« La droite du Parlement fait augmenter sans planification les dépenses militaires et reporter toutes les autres dépenses. Dans le même temps, elle veut faire rembourser toutes les dettes liées au Covid et forcer la Confédération à se serrer artificiellement la ceinture. C’est irresponsable », déclare Ursula Schneider Schüttel, conseillère nationale socialiste (FR). « Au cours des 20 dernières années, nous avons économisé pour les cas d’urgence. Nous devons maintenant utiliser cet argent. Le taux d’endettement n’a jamais été aussi bas. Qu’est-ce qu’une urgence, si ce n’est une pandémie comme celle du coronavirus ? »
Dans les mois et années à venir, la Suisse devra faire face à de grands défis financiers. « Si cette proposition s’impose, le Parlement manquera cruellement de marge manœuvre face à ces défis », déclare Ursula Schneider Schüttel. Les conséquences possibles sur les investissements de l’État et les services publics, qui ont été soumis à de fortes pressions lors de la pandémie, sont également inquiétantes.
Le PS Suisse propose de contre-financer la dette issue du Covid avec des réserves budgétaires non dépensées au cours des 20 dernières années. La Suisse serait alors toujours au même niveau d’endettement que lors de l’introduction du frein à l’endettement. « Avec la crise climatique, de grands défis nous attendent. Il est temps d’utiliser ces excédents pour s’assurer que le Parlement conserve une marge de manœuvre. »



