Six partis disent clairement OUI à la loi COVID-19

Communiqué de presse interpartis du 4 novembre 2021

Un large comité composé de tous les partis, à l’exception de l’UDC, en est convaincu : la sortie de la pandémie de coronavirus passe par l’acceptation de la Loi COVID-19. Un OUI le 28 novembre est une étape décisive pour le retour à la normale et permet d’éviter de nouvelles fermetures ou la surcharge des hôpitaux. Aujourd’hui à Berne, six président-es de parti ont présenté aux médias leurs arguments pour que nous continuions toutes et tous à faire preuve de solidarité et à assumer nos responsabilités.

« Ce n’est qu’ensemble que nous pouvons surmonter cette crise. Celles et ceux qui choisissent la liberté et la responsabilité diront oui à la Loi COVID-19 le 28 novembre », déclare Thierry Burkart, président et conseiller aux États (AG) du PLR. « Le certificat et les autres instruments de la loi permettent de s’assurer de retrouver nos libertés le plus rapidement possible. Si la loi est rejetée, nous serions menacé-es par des conséquences négatives incontrôlables. »

Il ne faut pas oublier qu’en mars 2021, le Parlement a également décidé d’améliorations dans le domaine des aides financières, rappelle Cédric Wermuth, co-président et conseiller national (AG) du PS. « Ces aides disparaîtront en cas de non à la Loi COVID-19. Celles et ceux qui disent non à cette loi jouent donc avec le feu : elles et ils risquent de prolonger la crise sans que l’aide économique ne soit suffisamment solide. »

En cas non, les mesures d’aide telles que les indemnités journalières supplémentaires pour les chômeuses et chômeurs, l’extension des indemnités du chômage partiel ou l’indemnisation des organisatrices et organisateurs d’événements seraient supprimées. « Pour les secteurs directement concernés comme le tourisme, la culture et la gastronomie, la loi et le certificat sont centraux », déclare Gerhard Pfister, conseiller national (ZG) et président du Centre. « Ces secteurs ont désormais enfin besoin d’une sécurité juridique et de stabilité. »

En cas de non, il n’y aurait plus de base juridique pour le certificat à partir du 19 mars 2022. « Le certificat constitue la base pour pouvoir maintenir les taux d’infection à un bas niveau sans fermetures et protéger le système de santé de la surcharge », déclare Lilian Studer, présidente et conseillère nationale (AG) du PEV. « Les hôpitaux et le personnel hospitalier ne doivent pas à nouveau être sollicité-es au-delà du point de rupture. »

Grâce au certificat, voyager à l’étranger sans grands obstacles est également possible. « Sans le certificat, la liberté de voyager de la population suisse serait massivement restreinte », relève Jürg Grossen, président et conseiller national (BE) du PVL. « Nous devons empêcher cette situation à tout prix. En effet, la liberté internationale de voyager est une condition-cadre importante pour la place économique et touristique de la Suisse. »

La loi n’élargit pas le pouvoir du Conseil fédéral et ne constitue pas la base d’une surveillance électronique de masse. « Le certificat et l’application de contact et de traçage sont des exemples parfaits de la manière dont l’État – et le secteur privé – doivent réellement aborder les projets informatiques », déclare Balthasar Glättli, président et conseiller national (ZH) des VERT-E-S. « Le tout avec des informations décentralisées au lieu de bases de données centralisées omniscientes. »

Interlocuteur-trices sur ce thème

Clément Borgeaud

Clément Borgeaud

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Colin Vollmer

Colin Vollmer

Porte-parole & campagnes Suisse latine

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