CEDH-Suisse : 40 ans, beau bilan !

Le « mariage » entre la Suisse et la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) a eu lieu le 28 novembre 1974. Les femmes suisses désormais dotées du droit de vote au plan fédéral, plus rien ne s’opposait à cette union. Un tel anniversaire, ça se fête, surtout quand le bilan est brillant !

La CEDH, en effet, fait beaucoup de bien à la Suisse. Comme ailleurs en Europe, elle protège les droits des citoyennes et citoyens helvétiques, notamment dans leur relation avec l’État. Les droits fondamentaux ancrés dans la Convention ont ainsi été transposés dans la Constitution fédérale de 1999 et d’autres textes juridiques ont fortement été influencés par la CEDH comme, par exemple, le nouveau Code de procédure pénale.

La particularité unique de cette convention, c’est bien sûr la possibilité qu’elle offre aux individus de faire reconnaître leurs droits devant la Cour européenne des droits de l’homme. Cette opportunité profite aussi à toute la collectivité, puisqu’elle a des vertus préventives : les autorités politiques et judiciaires suisses veillent à respecter la CEDH. Et, si tel n’est pas le cas, les jugements de la Cour viennent enrichir notre État de droit.

Plusieurs arrêts rendus contre la Suisse prouvent que ce que le Conseil fédéral nomme « ce regard extérieur sur l’ordre juridique suisse » garantit une meilleure protection des droits fondamentaux. Par exemple, le 11 mars dernier, la Cour européenne des droits de l’homme a jugé que les tribunaux suisses avaient violé le droit à un procès équitable (art.6 §1 CEDH) en rejetant, pour prescription, les actions de la famille d’une victime de l’amiante. Une révision du droit de la prescription est actuellement en cours au Parlement, qui doit permettre d’allonger les délais pour demander réparation.

Si certaines critiques concernant la Cour européenne doivent donner lieu à des réformes – d’ailleurs en cours -, il est faux de penser que les instances suisses suivent aveuglément les décisions de Strasbourg. Quant aux attaques de l’UDC contre la CEDH, elles sont essentiellement motivées par  l’incompatibilité des initiatives anti-minarets et sur le renvoi des étrangers criminels avec cette convention…

Réciproquement, la Suisse a aussi une influence positive sur le système européen de protection des droits fondamentaux. Notre pays a ainsi promu différentes réformes au sein du Conseil de l’Europe et s’est activement engagé pour la démocratisation de plusieurs États membres. Car, au-delà de nos frontières, la CEDH fait du bien à tout le continent européen. Formidable instrument de concrétisation de nos valeurs fondamentales communes, cette convention a contribué à faire de l’Europe un espace de paix durable et de respect de l’État de droit.

Avec la CEDH, ces mots d’Henri Lacordaire prennent ainsi tout leur sens : « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit ». Sur ce, champagne !

Interlocuteur-trices sur ce thème

Partager l'article :

Facebook
Twitter
LinkedIn
Animation laden...Animation laden...Animation laden...

Newsfeed

Questions sur l'adhésion

Tu as des questions concernant l'adhésion ou le formulaire d'adhésion ? Nous sommes à ta disposition pour t'aider.

Principales questions relatives à l’adhésion

Tu trouveras ci-après nos réponses aux fréquentes questions relatives à une adhésion.
Si tu n’y trouveras pas les renseignements souhaités, n’hésite pas à prendre contact. Nous nous réjouissons de ta prise de contact.

Le plus simple est de remplir dès maintenant le formulaire d’adhésion sur internet (à gauche).

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au parti.

Au PS, nous sommes d’avis que quiconque vit en Suisse, doit pouvoir donner son avis sur la politique suisse. S’il n’est pas encore possible de participer aux élections et/ou votations sans la nationalité suisse, tu peux, par contre, participer à l’élaboration de la politique défendue par le PS !

Il y a plusieurs niveaux et possibilités de s’engager au PS. Si tu veux être actif-ve au niveau local, l’engagement auprès de la section de ta commune de domicile ou de ton quartier est recommandé.

C’est aussi le lieu le plus adapté concernant ton engagement pour une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, commissions scolaires, services sociaux etc.)

Tu peux également faire valoir ton savoir et savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS est heureux de pouvoir accueillir des personnes désireuses de s’engager dans l’organisation du parti et ce, à tous les niveaux (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Le point de départ d’une candidature sera toujours ta section locale. Il suffit de manifester ton intérêt auprès des responsables de ta section. C’est la section qui nomme les candidat-es du PS aux fonctions publiques.
Ta section locale est également partie prenante, de façon souvent décisive, dans le processus de nomination interne au parti concernant les candidatures au gouvernement cantonal par exemple, ou au Grand Conseil.

Aucune, excepté ta cotisation. Il est souhaitable de partager nos valeurs et nos convictions. Ceci ne t’ oblige pas à partager l’intégralité des positions du PS.

Les membres JS ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].

Important à savoir

Ce que tu peux attendre du PS.

Tu es au plus proche de la vie politique : nous t’envoyons nos newsletters ainsi que notre magazine des membres « socialistes » six fois par an. Tu peux ainsi entrer en contact avec des personnes qui partagent tes idées.

Tu peux profiter des connaissances et compétences d’autrui et faire valoir et partager les tiennes, à différents niveaux au sein du parti. Ensemble, nous pouvons créer un avenir meilleur !

Pas de démocratie sans formation. Nous te proposons des webinaires et des séminaires passionnants sur des questions d’actualité et des sujets politiques brûlants.

La défense de nos valeurs nécessite des moyens financiers. Le PS, pour ses actions et son travail politique, compte surtout sur l’engagement de ses membres.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et sa politique.

En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.

Ces cotisations sont perçues annuellement.