Journée internationale des travailleuses et des travailleurs : pour l’égalité et le pouvoir d’achat

Cette année encore, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour de meilleures rentes, de meilleurs salaires et pour l’égalité. Alors que Credit Suisse et UBS se sont vu offrir des milliards de francs de garantie par la Confédération, les salaires réels de la population ont baissé en 2022 et la charge des primes d’assurance-maladie a explosé. La réforme injuste des caisses de pension privera elle aussi les femmes et les personnes aux bas salaires d’une partie de leur pouvoir d’achat. Le PS Suisse s’inquiète de la politique de l’autruche menée par la majorité de droite et prend parti pour l’égalité et pour la protection du pouvoir d’achat.  

« Alors que les salaires réels ont baissé en Suisse, que les loyers sont augmentés illégalement et que les primes d’assurance-maladie explosent, la majorité de droite a décidé d’imposer aux femmes et aux personnes touchant de bas salaires une réforme injuste des caisses de pension », déclare Mattea Meyer, conseillère nationale (ZH) et co-présidente du PS Suisse. Les effets de cette réforme sont clairs : elles et ils paieront plus, pour moins de rentes. « Les mêmes personnes qui accordent du jour au lendemain des milliards de garantie à une banque nous expliquent tous les jours qu’il manque de l’argent pour des places en crèche abordables, des rentes dignes ou pour alléger la charge des primes. C’est insupportable. Il est temps de mettre un terme à cette situation ! »

« Le sauvetage de Credit Suisse a malheureusement été une piqûre de rappel : alors que nous fêtons les 175 ans de la Constitution, le Conseil fédéral ne respecte pas son esprit et se laisse dicter sa politique par les marchés et la finance », déclare Cédric Wermuth, conseiller national (AG) et co-président du PS Suisse. Bien que 17 % de la population suisse soit considérée comme pauvre, le droit d’urgence n’est pas appliqué pour les personnes concernées. « La Constitution fédérale promet à tous les êtres humains la protection de leur dignité. Mais les personnes en situation de pauvreté n’ont pas leur mot à dire dans un Parlement et un Conseil fédéral à majorité bourgeoise. Les marchés financiers doivent être au service de la population, et non l’inverse. »  

Interlocuteur-trices sur ce thème

Mattea Meyer

Mattea Meyer

Co-Présidente

Clément Borgeaud

Clément Borgeaud

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Colin Vollmer

Colin Vollmer

Porte-parole & campagnes Suisse latine

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