« Pour réduire la charge des primes, il ne suffit pas que les cantons augmentent leur part de contribution aux coûts », déclare la conseillère aux États Marina Carobbio (TI). « Nous devons faire en sorte que la Confédération s’implique beaucoup plus. » Le contre-projet n’aborde pas non plus suffisamment la charge concrète qui pèse sur les ménages. « Les assuré-e-s ayant des petits et moyens revenus sont déjà les plus touché-e-s par la crise. Il n’y a presque plus d’argent pour payer les primes élevées d’assurance-maladie », ajoute Marina Carobbio. « Ces personnes ont besoin de solutions concrètes maintenant, car le seuil de tolérance est atteint depuis longtemps. »
L’initiative d’allégement des primes exige qu’aucun ménage ne paie plus de dix pour cent de son revenu disponible pour les primes. Elle crée également une justice en termes de réduction des primes (RIP), car à l’avenir, le droit à la RIP s’appliquera de la même manière dans tous les cantons. « Les cantons économisent sur les réductions de primes et empêchent ainsi les compensations sociales », déclare le conseiller national Pierre-Yves Maillard (VD). « Le PS veut des contre-mesures dans ce domaine et demande un financement plus équitable. »




