« Il faut uniformiser les conditions pour les cas de rigueur et les contributions versées par les cantons », déclare Samuel Bendahan, conseiller national (VD) et vice-président du PS Suisse. « Le sort de milliers d’employés et de commerçants ne doit pas dépendre de la générosité arbitraire, ou de l’avarice, de leur canton. »
Une solution se fait également attendre au niveau fédéral sur la question des loyers commerciaux pour les entreprises qui ont dû et devront fermer à cause de la pandémie. « En décembre 2020, la loi COVID-19 sur les loyers commerciaux a été sabordée sous la pression du lobby immobilier », déclare Christian Dandrès, conseiller national socialiste (GE). « Il est impossible que l’on demande aujourd’hui aux locataires de puiser dans les montants reçus pour les cas de rigueur afin de payer les loyers manquants. »
Pour de nombreuses personnes et entreprises, la situation est encore précaire : « nous avons besoin d’une indemnisation rapide, non bureaucratique et généreuse pour éviter l’incertitude et les difficultés existentielles. Cela vaut particulièrement pour des branches fortement touchées, comme le secteur de la culture », précise encore Samuel Bendahan. « C’est pourquoi, en matière de RHT, les revenus jusqu’à 5000 francs doivent être compensés à 100 %. »
La crise ne sera pas terminée dans quelques mois. « Dans de nombreuses industries, les commandes ne reviendront pas simplement en été », conclue Samuel Bendahan. « Pour que cette période difficile ne se prolonge pas indéfiniment pour ces entreprises, nous avons besoin d’un programme qui mette en place des mesures de soutien à long terme. »




