« Le lobby de l’agrobusiness a gagné », déclare le conseiller national socialiste Samuel Bendahan (VD) suite à la décision sur l’initiative parlementaire « Réduire le risque de l’utilisation de pesticides » du conseiller aux États PLR Ruedi Noser et de la Commission de l’économie et des redevances du Conseil des États (CER-E). « La droite n’a soutenu aucun des objectifs de réduction modérée (trajectoire de réduction). Si l’on prenait au sérieux les avertissements alarmants des fournisseurs d’eau, il faudrait aller beaucoup plus loin. »
Plus impardonnables encore sont les décisions sur la protection de l’eau. Ici, le camp bourgeois veut que l’autorisation des pesticides nocifs pour l’environnement ne soit réexaminée que si les valeurs limites sont largement et régulièrement dépassées pour les produits concernés. « Des cas tels que ceux impliquant le chlorothalonil, ingrédient actif des pesticides, continueront à être acceptés », poursuit Samuel Bendahan. « L’application du principe de précaution serait ici nécessaire. »
Même la protection ciblée des eaux souterraines (motion du conseiller aux États socialiste Roberto Zanetti dans la CER-E adoptée à l’unanimité par le Conseil des États) a été rejetée par le camp bourgeois. Le PS est particulièrement déçu par le PLR. Le parti ne prend pas sa base au sérieux, dans la mesure où 70 % des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête environnementale de l’an dernier étaient favorables à une interdiction des pesticides.
« Si le Conseil national n’apporte pas d’améliorations maintenant, les fournisseurs d’eau, les pêcheurs, les agriculteurs qui produisent selon des méthodes intégrées, la communauté scientifique, toutes les organisations environnementales et de nombreux partis vont soutenir l’initiative sur l’eau potable et les pesticides pour garantir enfin une eau potable propre », déclare Samuel Bendahan. « La mise en danger de la protection de notre eau potable par le camp bourgeois, sous pression du lobby de l’agrobusiness, est une négligence. »
Principales questions relatives à l’adhésion
Tu trouveras ci-après nos réponses aux fréquentes questions relatives à une adhésion.
Si tu n’y trouveras pas les renseignements souhaités, n’hésite pas à prendre contact. Nous nous réjouissons de ta prise de contact.
Le plus simple est de remplir dès maintenant le formulaire d’adhésion sur internet (à gauche).
Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au parti.
Au PS, nous sommes d’avis que quiconque vit en Suisse, doit pouvoir donner son avis sur la politique suisse. S’il n’est pas encore possible de participer aux élections et/ou votations sans la nationalité suisse, tu peux, par contre, participer à l’élaboration de la politique défendue par le PS !
Il y a plusieurs niveaux et possibilités de s’engager au PS. Si tu veux être actif-ve au niveau local, l’engagement auprès de la section de ta commune de domicile ou de ton quartier est recommandé.
C’est aussi le lieu le plus adapté concernant ton engagement pour une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, commissions scolaires, services sociaux etc.)
Tu peux également faire valoir ton savoir et savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS est heureux de pouvoir accueillir des personnes désireuses de s’engager dans l’organisation du parti et ce, à tous les niveaux (communes, districts, canton, commissions thématiques).
Le point de départ d’une candidature sera toujours ta section locale. Il suffit de manifester ton intérêt auprès des responsables de ta section. C’est la section qui nomme les candidat-es du PS aux fonctions publiques.
Ta section locale est également partie prenante, de façon souvent décisive, dans le processus de nomination interne au parti concernant les candidatures au gouvernement cantonal par exemple, ou au Grand Conseil.
Les membres JS ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].