Les Chambres fédérales ont adopté le budget 2026 de la Confédération. Pour le PS Suisse, les coupes décidées dans des domaines clefs, comme la formation ou la coopération internationale, sont irresponsables au vu de l’excédent structurel de plus de 90 millions de francs. Plutôt que de renforcer la Suisse solidaire, la majorité de droite met en péril des politiques publiques essentielles pour le pays.
« Les finances sont saines et les perspectives bonnes. Il n’y a aucune raison financière de procéder à des coupes budgétaires. Pourtant, la majorité de droite refuse d’utiliser la marge de manœuvre disponible pour investir dans des domaines clefs », critique la conseillère nationale socialiste Laurence Fehlmann Rielle (GE). Les priorités budgétaires sont plus que discutables : plus de moyens pour les pommes de terre et le vin, des coupes dans la coopération internationale et la Stratégie Égalité 2030. « Les près de 500 000 personnes qui ont signé l’appel en faveur des fonds pour la lutte contre les violences envers les femmes montrent que l’époque où de tels budgets étaient adoptés sans examen approfondi est révolue. Nous examinerons également de près le paquet de démantèlement du Conseil fédéral, qui sera discuté dès janvier au sein de la Commission des finances. »
Pour le PS Suisse, un changement de cap est urgemment nécessaire en matière de politique financière. « La politique actuelle de démantèlement nuit considérablement à l’ensemble de la population », conclut Laurence Fehlmann Rielle. « Pourtant, des solutions crédibles et réalistes pour renforcer les recettes tout en développant le service public. »



