Combattre la pauvreté, pas les pauvres

Ce matin, le Grand Conseil zurichois a rejeté de justesse une proposition demandant que le canton de Zurich sorte des normes de la Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS). Pour Andy Tschümperlin, président du Groupe socialiste aux Chambres fédérales, « il s’agit d’un avertissement clair à tous ceux qui souhaitent éviter un démantèlement total de l’aide sociale ». Le PS Suisse a présenté aujourd’hui un papier de position pour une modernisation de l’aide sociale, avec trois propositions principales : standards minimaux nationaux, loi-cadre nationale et une compensation équitables des charges.

Les partis de droite organisent, depuis des mois, une indigne chasse aux sorcières contre l’institution même de l’aide sociale et contre les personnes qui en bénéficient. Alors que l’aide sociale fonctionne mieux que jamais, cette attitude est aussi fausse que dangereuse. Pour Silvia Schenker, conseillère nationale (BS), « les bénéficiaires de l’aide sociale ne représentent pas le problème ; le problème vient du fait que de plus en plus de personnes sont exclues des assurances sociales et se retrouvent donc à l’aide sociale. Quant aux entreprises, elles rechignent à engager des personnes au bénéfice de l’aide sociale. »

L’aide sociale est un filet social absolument indispensable à notre société. « Le PS entend moderniser l’aide sociale, et non la démanteler. C’est pourquoi nous sommes le premier parti, et le seul, à présenter des solutions et refusons de rentrer dans des polémiques stériles », a encore précisé Stéphane Rossini, conseiller national (VS). Les politicien-ne-s socialistes qui travaillent au contact de l’aide sociale, à tous les échelons fédéraux, ont pris part à l’élaboration de ce papier de mesures, en collaboration avec le Groupe socialiste. Les principaux points de ce papier de position ont été présentés aujourd’hui à Berne :

  1. Harmonisation du minimum vital social : il est nécessaire de procéder à l’introduction de standards minimaux pour toute la Suisse, afin d’éviter une « concurrence négative », mettant à mal les prestations d’aide sociale.
  2. Elaboration d’un cadre contraignant régissant l’aide sociale : les recommandations de la CSIAS souffrent de leur manque de légitimité démocratique et politique. D’où la nécessité d’un cadre légal contraignant, qui permettra notamment de régler le financement et la coordination de l’aide sociale avec le reste des prestations.
  3. Introduction d’un mécanisme péréquatif : les coûts de l’aide sociale doivent être équitablement répartis, tant à l’intérieur d’un canton, qu’entre les différents cantons.

Le PS portera au parlement les principales revendications présentées aujourd’hui, sous forme de diverses propositions politiques formelles.

Interlocuteur-trices sur ce thème

Clément Borgeaud

Clément Borgeaud

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Colin Vollmer

Colin Vollmer

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Partager l'article :

Facebook
Twitter
LinkedIn
Animation laden...Animation laden...Animation laden...

Newsfeed

Tu as des questions concernant l'adhésion ou le formulaire d'adhésion ? Nous sommes à ta disposition pour t'aider.

Questions fréquentes

Le plus simple est de remplir en ligne le formulaire d’adhésion ci-contre.

Tu décides toi-même de l’engagement qui te convient le mieux.

  • Si tu as peu de temps, il n’y a absolument rien de mal à ce que ton engagement se limite au paiement de ta cotisation. Ceci nous aide aussi à construire une Suisse et un monde meilleurs.
  • La section à laquelle tu es affilié-e te demandera parfois, si tu as le temps, d’être présent-e sur stand, de récolter des signatures ou de participer à une action téléphonique. C’est toujours un plaisir lorsque nos membres s’engagent et s’impliquent – mais c’est bien sûr entièrement volontaire.
  • La plupart des sections organisent régulièrement des assemblées générales pour discuter de thèmes et d’activités politiques actuels. La participation à ces réunions est bien sûr également totalement volontaire. Mais c’est toujours une occasion d’y rencontrer de nouvelles personnes.
  • Si un thème te touche particulièrement, tu peux t’engager dans une commission thématique du PS Suisse ou de ton parti cantonal, ou encore dans l’une des sous-organisations telles que les Femmes socialistes, le PS Migrant-es, le PS 60+ ou le PS queer.
  • Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
  • Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.

Afin de réaliser ses actions et son travail politique, le PS compte surtout sur l’engagement de ses membres. Mais la défense de nos valeurs nécessite aussi des moyens financiers.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au PS.
Toute personne vivant en Suisse doit pouvoir participer aux débats politiques.

Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
Tu peux également faire valoir ton savoir et ton savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS recherche toujours des personnes désirant s’engager dans l’organisation du parti (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
Ta section locale est souvent aussi le point de départ du processus de nomination interne au parti pour les candidatures au gouvernement cantonal (par exemple au Grand Conseil).

Aucune, excepté ta cotisation. Le partage de nos valeurs et de nos convictions est tout de même une condition préalable. Cela ne signifie pas pour autant de partager l’intégralité des positions du PS.

Les membres de la Jeunesse socialiste ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].

Les statuts du PS Suisse interdisent l’adhésion simultanée à plusieurs partis suisses.
Les doubles nationaux peuvent être membres du PS Suisse et d’un parti frère étranger, par exemple du SPD allemand ou du Partito Democratico italien. L’adhésion au PS Suisse est gratuite pour les membres de partis frères, pour autant qu’ils puissent prouver qu’ils versent une cotisation à un parti socialiste dans leur pays d’origine.

Oui, même à l’étranger, tu peux t’impliquer dans la politique en tant que membre du PS Suisse. Si tu es domicilié à l’étranger, tu deviens automatiquement membre du PS International.

Ce que t’offre le PS

Ce que tu peux attendre du PS.

Tu es proche de la politique : nous t’envoyons nos invitations, nos newsletters ainsi que notre magazine « Socialistes ». Tu peux réseauter avec des personnes partageant les mêmes idées que toi.

Tu peux apprendre des autres et apporter tes propres connaissances et compétences à différents niveaux au sein du parti.
Ensemble, créons un avenir meilleur !

Pas de démocratie sans formation. Nous te proposons des webinaires et des séminaires et nous t’offrons la possibilité d’acquérir des connaissances générales et d’échanger sur des thèmes politiques actuels.