Attaque du Conseil fédéral contre le service civil

Le Conseil fédéral a envoyé aujourd'hui en consultation un programme de mesures s'attaquant au service civil, pourtant reconnu. Ces mesures visent à limiter le droit accordé aux militaires d'effectuer un service civil pour des raisons de conscience, ainsi qu'à réduire le nombre de civilistes au profit du service militaire. Cela est d'autant plus incompréhensible que les travaux effectués par les civilistes sont largement reconnus et jouent un rôle particulièrement important dans les domaines sociaux et de santé.

La Constitution garantit le droit au service civil pour les citoyens soumis au service militaire. Ceux qui ne peuvent pas concilier le service miliaire et leur conscience devraient avoir le droit d’effectuer un service civil plutôt que militaire. Les conseillers fédéraux Schneider-Ammann et Parmelin s’attaquent pourtant à ce droit, en intimidant les citoyens ayant choisi d’effectuer un service civil, soit un travail pour la prospérité commune, par diverses mesures dissuasives. « Le service civil apporte une contribution importante aux services de base, devenus indispensables. Il m’est incompréhensible que le Conseil fédéral diffame ainsi ce service rendu à la société », critique Brigitte Crottaz, conseillère nationale (VD). « Par exemple en cas de pandémie, la fonction publique pourrait à elle seule assurer les soins des personnes touchées pendant des mois. Quiconque veut affaiblir la fonction publique rend donc un mauvais service à la politique de prévention suisse ».

L’expérience a montré que la réduction du nombre de personnes effectuant le service civil n’entraînait pas une augmentation de ceux qui étaient prêts à effectuer le service militaire. Au lieu de cela, de plus en plus de gens choississent de se faire exempter du service militaire obligatoire par le biais d’avis médicaux. « L’armée ne comprend pas qu’elle doit réformer le service militaire si elle entend convaincre davantage de jeunes gens à effectuer le service militaire, au lieu de les forcer ou de les taxer », continue Brigitte Crottaz. 

Interlocuteur-trices sur ce thème

Clément Borgeaud

Clément Borgeaud

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Colin Vollmer

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Porte-parole & campagnes Suisse latine

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