La sécurité de l’information coûte trop cher aux yeux de la majorité bourgeoise
« La Suisse, ses autorités et la population doivent mieux être protégées face aux cyberattaques », réclame le conseiller national (GE) Carlo Sommaruga. Au lieu de cela, la Commission de la politique de sécurité du Conseil national (CPS-N) a préféré rejeter un renforcement de la cybersécurité et de la protection des infrastructures critiques. Sa décision de ne pas entrer en matière sur la loi sur la sécurité de l’information est le signe d’une fixation des priorités totalement erronée de la part des bourgeois.
Invasion turque en Syrie : le Conseil fédéral doit donner de la voix
Le Groupe socialiste aux Chambres fédérales a abordé aujourd’hui la question de l’invasion turque au nord de la Syrie. Pour Laurence Fehlmann Rielle, conseillère nationale (GE), « le Conseil fédéral doit enfin donner de la voix et qualifier l’invasion turque en Syrie voisine comme une violation du droit international ».
Notre démocratie a besoin de diversité dans notre paysage médiatique !
La suppression de places de travail prévue au sein de l’ATS n’est que l’un des nombreux exemples des menaces qui pèsent actuellement sur notre panorama médiatique. Nous assistons ces temps à de plus en plus de fusions contraintes, accompagnées de suppressions d’emplois. Il est grand temps que le monde politique prenne plus fortement conscience de ses responsabilités et instaure des conditions-cadres à même de préserver un paysage médiatique aussi varié que possible. Le PS prend cet objectif vraiment très au sérieux lors de la session préparatoire du Groupe socialiste aux Chambres fédérales, le Parti a adopté une motion au nom du Groupe, contenant des exigences claires. En conséquence de quoi une résolution du Comité directeur sur ce thème sera discutée et adoptée lors de l’Assemblée des délégué-e-s du 24 février prochain.
Un pas de plus vers un processus de naturalisation moderne !
C’est aujourd’hui que le nouveau régime des naturalisations facilitées entre en vigueur. Il permettra aux résident-e-s qui font partie de notre pays depuis des générations d’obtenir le passeport suisse sans devoir subir de marathon administratif.
Chaque année la même rengaine : Ueli Maurer ne maîtrise pas ses finances !
D’année en année, c’est toujours le même spectacle désolant au sein du Département fédéral des finances : Ueli Maurer laisse entendre que de nouvelles mesures d’économies sont impérativement nécessaires en vertu du frein à l’endettement. Celles-ci visent systématiquement les mêmes domaines : culture, formation, transports publics, aide sociale, personnel de la Confédération et aide au développement. L’année dernière, le conseiller fédéral Maurer présente à la population un colossal excédent de plusieurs milliards, qu’il ne compte cependant pas réinvestir, mais qu’il préfère affecter au service – improductif – de réduction de la dette.
Du plaisir de se faire peur !

Les explications de Roger Nordmann, conseiller national (VD) et président du Groupe socialiste aux Chambres fédérales, à propos de la reconduction du régime financier de la Confédération, sur laquelle nous votons le 4 mars prochain.
Succès pour une meilleure conciliation entre vies familiale et professionnelle !
Aujourd’hui, la Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national (CSEC-N) a décidé d’améliorer la compatibilité entre vies familiale et professionnelle à hauteur de 130 millions pour les quatre années à venir. Que la commission reconnaisse de la sorte l’utilité, comme la nécessité, d’un tel crédit d’encouragement est une victoire pour le Parti socialiste : de nombreuses familles se verront ainsi soulagées grâce à ce crédit.
socialistes N°89

Février 2018
Plus de transparence renforce la démocratie directe

Le Conseil fédéral rejette l’initiative sur la transparence, sans contre-projet. Pour le Comité d’initiative, cette décision est incompréhensible et contrevient à la nécessité d’indépendance du monde politique. Le manque de transparence dans le financement des partis est d’autant plus problématique dans une démocratie directe, telle que nous la vivons en Suisse.
Europe : il faut maintenant aller de l’avant !
Le conseiller fédéral Ignazio Cassis, en charge des affaires étrangères, a signifié aujourd’hui sa volonté de faire aboutir, cette année encore, les négociations avec l’UE pour le développement des relations bilatérales. Ignazio Cassis doit donc être pris au mot : un nouvel accord avec l’Europe est important pour nous, afin de stabiliser et garantir nos relations avec le principal partenaire commercial de la Suisse. Dès que le résultat des négociations sera connu, le PS pourra ainsi l’évaluer et se positionner. Certains éléments restent clairs et nécessaires : les mesures d’accompagnement, les salaires et les conditions de travail en Suisse doivent être protégés.
La protection des salaires et des conditions de travail est non négociable
Les conditions de travail en Suisse font actuellement face au feu nourri de la droite. Certains tentent ainsi de s’attaquer au temps de travail ou à la protection des travailleuses et travailleurs âgés et l’UDC s’est positionnée contre les mesures d’accompagnement. Cette dernière s’attaque ainsi frontalement aux salaires et aux conditions des travailleuses et travailleurs indigènes. Le PS s’inscrit en faux contre cette volonté des partis de droite et mettra toute son énergie à contrer le démantèlement des conditions de travail dans notre pays.
La sécurité grâce à la coopération internationale plutôt que la vaine course aux armements
Lors de la retraite de la fraction à Thoune, les parlementaires du Groupe socialiste aux chambres fédérales ont discuté de l’élaboration d’une politique de sécurité efficace et pertinente. Le Groupe socialiste exige une réaffectation des moyens financiers: davantage de moyens alloués à la coopération internationale, à la résolution multilatérale des conflits ainsi qu’à la cybersécurité. Et donc moins de moyens pour des systèmes d’armements pas nécessaires comme des lanceurs de mines, des chars ou de l’artillerie.