La réforme fiscale de l’OCDE doit bénéficier à la population

En disant non dimanche à la supression de l’impôt anticipé, les électrices et les électeurs ont une nouvelle fois montré qu’ils et elles ne veulent pas de passe-droits pour les multinationales et les gros investisseurs, mais une politique fiscale qui bénéficie à la population. C’est pourquoi les recettes supplémentaires attendues de la mise en œuvre de l’impôt minimum de l’OCDE doivent également profiter à l’ensemble de la population. Le PS Suisse demande que la part de la Confédération soit la plus élevée possible lors de la répartition des recettes supplémentaires : cela évitera d’attiser la concurrence fiscale désastreuse entre les cantons et d’aggraver les inégalités.

« Avec la solution proposée par la Confédération et la majorité de droite du Conseil des États, une grande partie des recettes supplémentaires est destinée à seulement aux cantons dont les impôts sont déjà très bas. Cette incitation au dumping fiscal et à la concurrence fiscale est injuste et inefficace », déclare le conseiller aux États socialiste Paul Rechsteiner (SG). Une étude commandée par le PS Suisse montre que ces inégalités peuvent être atténuées en augmentnat nettement la part revenant à la Confédération et en introduisant des plafonds cantonaux. « De cette manière, davantage de cantons pourraient bénéficier de l’augmentation des recettes ».

Pour le PS Suisse, il est clair que les recettes supplémentaires au niveau cantonal et fédéral doivent profiter à la population via des salaires et des rentes plus élevés, des primes d’assurance maladie et des loyers plus bas ou davantage de contributions pour les places de crèche. Il s’agit de mesures essentielles pour renforcer le pouvoir d’achat des habitant-es de notre pays. L’attractivité de la place économique doit résulter d’investissements dans la qualité de vie, la sécurité sociale et les infrastructures, et non dans l’incitation au dumping fiscal.

L’impôt minimum de 15 % proposé par l’OCDE pour les multinationales dont le chiffre d’affaires dépasse 750 millions d’euros par an vise à ce que ces groupes mondiaux paient leur juste part d’impôts et que toutes celles et ceux qui ont créé cette valeur ajoutée puissent en bénéficier équitablement. Le Conseil fédéral table sur des recettes supplémentaires de 1 à 2,5 milliards de francs par an. Mais seule la mise en œuvre concrète permettra de déterminer qui en profitera.

Lien vers l’étude commandée par le PS Suisse : « L’imposition des entreprises en Suisse sous le régime de l’impôt minimum de l’OCDE : estimation des recettes supplémentaires, répartition entre les cantons » du bureau de conseil suisse BSS. Le rapport calcule différents scénarios de mise en œuvre ou les conséquences financières pour les cantons et la population. Il en ressort que, selon le modèle, la répartition entre les cantons est très inéquitable et entraîne des distorsions massives.

Interlocuteur-trices sur ce thème

Clément Borgeaud

Clément Borgeaud

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Colin Vollmer

Colin Vollmer

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Partager l'article :

Facebook
Twitter
LinkedIn
Animation laden...Animation laden...Animation laden...

Newsfeed

Tu as des questions concernant l'adhésion ou le formulaire d'adhésion ? Nous sommes à ta disposition pour t'aider.

Questions fréquentes

Le plus simple est de remplir en ligne le formulaire d’adhésion ci-contre.

Tu décides toi-même de l’engagement qui te convient le mieux.

  • Si tu as peu de temps, il n’y a absolument rien de mal à ce que ton engagement se limite au paiement de ta cotisation. Ceci nous aide aussi à construire une Suisse et un monde meilleurs.
  • La section à laquelle tu es affilié-e te demandera parfois, si tu as le temps, d’être présent-e sur stand, de récolter des signatures ou de participer à une action téléphonique. C’est toujours un plaisir lorsque nos membres s’engagent et s’impliquent – mais c’est bien sûr entièrement volontaire.
  • La plupart des sections organisent régulièrement des assemblées générales pour discuter de thèmes et d’activités politiques actuels. La participation à ces réunions est bien sûr également totalement volontaire. Mais c’est toujours une occasion d’y rencontrer de nouvelles personnes.
  • Si un thème te touche particulièrement, tu peux t’engager dans une commission thématique du PS Suisse ou de ton parti cantonal, ou encore dans l’une des sous-organisations telles que les Femmes socialistes, le PS Migrant-es, le PS 60+ ou le PS queer.
  • Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
  • Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.

Afin de réaliser ses actions et son travail politique, le PS compte surtout sur l’engagement de ses membres. Mais la défense de nos valeurs nécessite aussi des moyens financiers.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au PS.
Toute personne vivant en Suisse doit pouvoir participer aux débats politiques.

Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
Tu peux également faire valoir ton savoir et ton savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS recherche toujours des personnes désirant s’engager dans l’organisation du parti (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
Ta section locale est souvent aussi le point de départ du processus de nomination interne au parti pour les candidatures au gouvernement cantonal (par exemple au Grand Conseil).

Aucune, excepté ta cotisation. Le partage de nos valeurs et de nos convictions est tout de même une condition préalable. Cela ne signifie pas pour autant de partager l’intégralité des positions du PS.

Les membres de la Jeunesse socialiste ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].

Les statuts du PS Suisse interdisent l’adhésion simultanée à plusieurs partis suisses.
Les doubles nationaux peuvent être membres du PS Suisse et d’un parti frère étranger, par exemple du SPD allemand ou du Partito Democratico italien. L’adhésion au PS Suisse est gratuite pour les membres de partis frères, pour autant qu’ils puissent prouver qu’ils versent une cotisation à un parti socialiste dans leur pays d’origine.

Oui, même à l’étranger, tu peux t’impliquer dans la politique en tant que membre du PS Suisse. Si tu es domicilié à l’étranger, tu deviens automatiquement membre du PS International.

Ce que t’offre le PS

Ce que tu peux attendre du PS.

Tu es proche de la politique : nous t’envoyons nos invitations, nos newsletters ainsi que notre magazine « Socialistes ». Tu peux réseauter avec des personnes partageant les mêmes idées que toi.

Tu peux apprendre des autres et apporter tes propres connaissances et compétences à différents niveaux au sein du parti.
Ensemble, créons un avenir meilleur !

Pas de démocratie sans formation. Nous te proposons des webinaires et des séminaires et nous t’offrons la possibilité d’acquérir des connaissances générales et d’échanger sur des thèmes politiques actuels.