Trois motions du PS demandent au Conseil fédéral de prendre des mesures rapides dans le conflit au Soudan : elles exigent une traçabilité complète de l’origine des importations d’or, la mise en œuvre et le contrôle systématiques des sanctions de l’ONU, ainsi que le renforcement des initiatives de paix politiques, diplomatiques et civiles.
« La crise humanitaire au Soudan est dévastatrice », déclare Farah Rumy, conseillère nationale socialiste (SO). « La famine, les déplacements forcés, les violences sexuelles et les massacres de civil-es caractérisent la catastrophe qui se déroule actuellement. »
« Seule une approche intégrée de l’économie, du droit et de la diplomatie peut empêcher que notre commerce de l’or et notre politique continuent d’alimenter le conflit au Soudan », déclare Fabian Molina, conseiller national socialiste (ZH). Les membres de la délégation socialiste au sein de la Commission de politique extérieure du Conseil national ont donc déposé trois motions qui s’inscrivent dans cette logique : déclaration obligatoire de l’origine de l’or importé provenant de zones de crise, mise en œuvre et contrôle rigoureux du régime de sanctions de l’ONU et renforcement de la promotion de la paix par la Suisse au Soudan sur les plans politique et civil.
« La Délégation des finances n’a récemment déclaré urgent et approuvé que la moitié du crédit d’urgence demandé par le Conseil fédéral pour l’aide humanitaire au Soudan », explique la conseillère nationale socialiste Claudia Friedl (SG). « Or, les souffrances sont incommensurables. C’est précisément pour cette raison qu’une action politique résolue est nécessaire dès maintenant afin de freiner la violence, de garantir l’approvisionnement et de soutenir de manière cohérente les initiatives de paix. »


